Un chien Mira à l'école secondaire Val-Mauricie de Shawinigan
Un chien Mira à l'école secondaire Val-Mauricie de Shawinigan
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Radio-Canada
L'école secondaire Val-Mauricie à Shawinigan accueille pour la première fois un chien Mira. Lexique, c'est son nom, est le compagnon à quatre pattes du jeune Vincent Gervais, atteint de dystrophie musculaire, une maladie dégénérative.
On connaît les chiens-guides Mira pour les aveugles et on entend de plus en plus parler des chiens d'assistance pour les enfants souffrant de troubles envahissants du développement et du trouble du spectre de l'autisme. Mais on connaît moins ceux qui aident les personnes handicapées.
C'est le cas de Lexique. Il est les mains et les jambes de son maître, Vincent. Depuis trois mois, le chien d'assistance Mira lui donne un coup de pouce au quotidien, même à l'école.
« Ç'a bien été. Je trouve qu'il s'est bien intégré. Il me suit partout. Il n'est pas trop stressé. » — Vincent Gervais, maître de Lexique
Au Québec, seule une dizaine de jeunes vont à l'école avec un chien d'assistance Mira. Lexique est le premier à faire son entrée à l'école secondaire Val-Mauricie.
« Durant les cours, il dort presque tout le temps, explique l'enseignante Julie Marcouiller. On l'entend de temps en temps ronfler ou grogner. C'est drôle. Les élèves trouvent ça bien comique. Mais non, dans l'ensemble, il écoute Vincent. »
Avant de l'accueillir, l'établissement a dû vérifier si des élèves étaient allergiques aux chiens. « On a communiqué avec tous les parents de l'école, raconte le directeur adjoint de l'école secondaire Val-Mauricie, Luc Dostaler. On a communiqué avec les parents aussi des jeunes de l'autobus. Il y avait quelques enfants de l'école qui avaient des allergies légères. On a pris les dispositions.
Coup de pouce et coup de coeur
Grâce à Lexique, Vincent a gagné en autonomie, mais son chien est aussi devenu son meilleur ami.
«Ça a changé mon moral. Parce que tu sais, j'étais tout le temps tout seul. Je trouvais ça long... le temps. Puis là, je peux jouer avec, puis ça me détend un peu.» — Vincent Gagnon, maître de Lexique
Un changement qui n'a pas échappé à sa mère, Julie Doyon. « Depuis qu'il a Lexique, il est toujours de bonne humeur. Il sourit. »
Lexique partagera la vie de Vincent pour au moins les cinq prochaines années.
Au Québec, il y a plus de 1000 utilisateurs de chiens Mira :
Environ 325 personnes aveugles;
Environ 325 personnes handicapées;
Environ 400 enfants souffrant de troubles envahissants du développement ou du trouble du spectre de l'autisme.
«Cet environnement nous parle parce que nous aimons voyager en famille. Comme nous ne pouvons pas nous asseoir au soleil, nous devons trouver d'autres choses à faire en vacances. Il y a quelques années nous avons essayé de nager avec un tuba, et aujourd'hui c'est devenu une passion. Quand nous sommes sous l'eau, nous sommes protégés du soleil et ne pouvons pas être brûlés.»
Adam(02 of08)
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«L'un des pires obstacles auxquels je suis confronté, ce sont les gens qui pensent que je simule ma cécité ou que j'ai juste besoin de bonnes lunettes. J'ai demandé à Julia de me prendre en photo sur une plage parce que j'aime beaucoup la plage. J'aime le son des vagues, j'aime le sable entre mes orteils. J'aime quand il fait ou qu'il pleut, et j'aime la sensation de me trouver sur une gigantesque étendue.»
Anna(03 of08)
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«La mer est très importante pour moi. J'ai beaucoup de souvenirs heureux de moments passés près de la mer et ça a toujours été une grande source de pouvoir, de force et d'inspiration pour moi. Petite, j'ai passé beaucoup de jours heureux sur les plages du Sussex avec ma famille et vers l'âge de vingt ans, quand j'avais des décisions difficiles à prendre pour ma vie et mon travail, j'ai passé beaucoup de temps en Cornouailles.»
Ashar(04 of08)
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«L'image fait référence à un souvenir fort de mon enfance, lorsque je regardais les feux d'artifice et écoutais de la musique avec mes amis et ma famille. C'était l'une des premières fois où j'ai été captivé par la musique et comme la composition, la production et l'écoute de musique ont pris une place essentielle dans ma vie depuis que je suis devenu aveugle, je me suis dit que cette image aurait beaucoup de sens.»
Georgina(05 of08)
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«Lorsqu'on m'a demandé quels lieux et images étaient importants pour moi, mes premières pensées ont été très simples. Ce sont les choses les plus simples et évidentes qui nous manquent lorsqu'elles disparaissent, et celles que nous considérons comme acquises. L'image que je garde de mon enfance, c'est celle des arbres à l'arrière du jardin de mes parents, à travers lesquels brillait la lumière. C'était l'image que j'avais de la maison.»
Joy(06 of08)
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«La raison pour laquelle j'ai été photographiée près d'un arrêt de bus, c'est parce que je m'y rends depuis des années. Aujourd'hui je suis partie de la maison familiale et n'utilise plus cet arrêt aussi souvent, même si c'est un trajet que je n'oublierai jamais.»
Nala(07 of08)
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Maman de Nala: «Il s'agit d'une référence à son amour de l'eau et de la nage. Elle adore nager. Elle glisse avec élégance dans l'eau, avec les lunettes prescrites par son médecin. Dans l'eau elle a l'air plus libre et plus à l'aise.»
Yuen(08 of08)
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«Je n'ai jamais pu savoir à quoi je ressemblais en comparaison des autres filles et femmes, et donc j'ai toujours été peu sûre de moi, surtout parce que ma mère n'a jamais été du genre à faire des compliments. Je me suis imaginée en princesse magnifique une fois. J'adore danser, donc j'ai parlé à Julia about d'un environnement similaire à une salle de bal avec des chandeliers,où je pourrais danser comme une princesse.»
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