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Un homme est dans un état critique après un accident de travail à Montréal

Un homme est dans un état critique après un accident de travail à Montréal
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shutterstock

Un travailleur de 56 ans repose entre la vie et la mort après être tombé, lundi, dans une machine d'une entreprise spécialisée dans la fabrication de plastique, à Montréal.

Les secours ont été alertés vers 12 h 30 concernant un accident de travail survenu à l'entreprise Nu-B, située sur le boulevard Thiemens, dans l'arrondissement Saint-Laurent.

L'homme a été transporté à l'hôpital dans un état critique avec des blessures "très majeures", a indiqué Jean-François Coornaert, porte-parole d'Urgences-Santé.

L'enquête a été confiée à la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), qui n'a pas pu fournir plus de détails puisque son équipe n'était pas encore arrivée sur les lieux.

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Le vrai du faux des arguments sur la loi Travail
Les indemnités prud’hommales seront réduites(01 of07)
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POURQUOI C'EST VRAI. Dans son avant-projet de loi, le gouvernement veut plafonner les indemnités selon l'ancienneté du salarié. Trois mois de salaire pour un salarié dont l'ancienneté est inférieure à deux ans, six mois entre deux et cinq ans, neuf mois entre cinq et dix ans. Le maximum est de 15 mois pour une ancienneté de plus de 20 ans. Selon une étude du ministère de la Justice regardant les 401 arrêts rendus par les Prud'hommes en octobre 2014, la réforme est globalement défavorable aux salariés, particulièrement pour ceux ayant entre deux et dix ans d'ancienneté.

CE QUE RÉPOND LE GOUVERNEMENT. Il assume de reprendre à son compte une proposition du patronat "au nom de l'emploi". Selon Emmanuel Macron qui avait tenté d'introduire la disposition dans sa loi (elle a été retoquée à l'époque par le Conseil constitutionnel), la mesure est censée donner de la visibilité aux chefs d'entreprise. En clair, dans un contexte de chômage record, il pense qu'en permettant aux dirigeants de savoir combien leur coûtera la séparation d'un salarié, ils seront plus enclin à embaucher en CDI au moment où 90% des nouvelles embauches se font en CDD.
(credit:AFP)
On pourra licencier plus facilement(02 of07)
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POURQUOI C'EST VRAI. Alors qu'il appartient aujourd'hui au juge de dire si un licenciement économique est justifié, le projet de loi envisage de déterminer des critères objectifs qui permettront de le déterminer. En cas de baisse du chiffre d'affaires (ou du carnet de commandes) pendant plusieurs mois consécutifs, un employeur pourra se séparer de salariés. De plus, les groupes internationaux qui possèdent une entreprise en France n'auront plus à justifier de difficultés au niveau du groupe dans son ensemble mais seulement de son entreprise en France.

CE QUE DIT LE GOUVERNEMENT. Comme pour les indemnités prud'homales, le gouvernement fait de ce point une concession au chefs d'entreprise pour les inciter à l'embauche, selon un principe souvent répété par eux. Plus les conditions pour se séparer d'un salarié sont lisibles, plus il sont incités à embaucher.
(credit:avec AFP)
C'est la fin des 35 heures(03 of07)
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POURQUOI C'EST FAUX L'avant projet de loi El Khomri pose deux principes: la durée légale du travail effectif des salariés à temps complet est fixée à 35h par semaine et "toute heure accomplie au-delà est une heure supplémentaire" qui ouvre droit à une compensation. La majoration de minimum 10% est également maintenue. Et contrairement à la rumeur, rien ne change sur la durée maximale de travail qui reste fixée à 48h (plafond européen) auquel il est possible de déroger jusqu'à 60h.

MAIS QUAND MÊME La loi envisage de pouvoir déroger plus longtemps à cette durée légale de 35 heures. En cas d'accord dans les entreprises, les salariés pourront travailler jusqu'à 44 ou 46h par semaine pour un maximum de 16 semaines (contre 12 aujourd'hui). De plus, il serait possible par accord d'entreprise de descendre sous les 25% de majoration salariale qui sont la norme pour les heures supplémentaires.
(credit:AFP)
Les mineurs pourront travailler plus(04 of07)
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POURQUOI C'EST VRAI. Le projet de loi prévoit d'assouplir les conditions de travail des apprentis mineurs qui ne peuvent pas travailler aujourd'hui plus de 8h par jour et 35h par semaine, sauf autorisation de l'inspecteur du travail. A "titre exceptionnel ou lorsque des raisons objectives le justifient", ces durées pourront passer à 10 et 40h. De plus, l'inspection du travail aura seulement a être informée.

COMMENT LA MESURE EST JUSTIFIÉE. Selon l'exposé des motifs, le gouvernement (qui vient de se doter d'une secrétaire d'Etat à l'Apprentissage) entend "développer l'apprentissage" en adaptant le rythme de travail de l'apprenti "à celui de la communauté de travail dans laquelle il évolue". Seuls quelques secteurs, dont le bâtiment, seront concernés.
(credit:AFP)
C'est la fin de la négociation syndicale(05 of07)
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POURQUOI C'EST VRAI. Le texte prévoit que les accords collectifs signés dans l'entreprise doivent l'être par des syndicats représentant au moins 50% des salariés ou par des syndicats représentant 30% des syndicats si ceux représentant la moitié des salariés ne s'y opposent pas. C'est le cas aujourd'hui. Seulement pour éviter des blocages, une consultation des salariés par référendum pourra être organisée pour valider les accords et passer outre l'opposition de certains syndicats.

SEULEMENT... Ce référendum ne pourra pas se faire à la demande de la direction, comme ce fut le cas pour Smart (photo). Ils pourront seulement être proposés par des syndicats représentant au moins 30% des salariés.
(credit:AFP)
Le repos quotidien est désacralisé(06 of07)
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POURQUOI C'EST VRAI. Alors qu'aujourd'hui la loi prévoit qu'entre deux journée de travail, un salarié doit avoir un repos consécutif de 11h, le texte de loi prévoit que ce repos puisse être fractionné.

MAIS... Le projet de loi émet deux conditions: cela ne peut intervenir que sur demande du salarié et par accord d'entreprise qui devra alors fixer une durée minimale de repos consécutif.
(credit:Getty Stock)
Une journée d'astreinte c'est une journée de repos(07 of07)
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POURQUOI C'EST VRAI. Quand un salarié d'astreinte n'intervient pas, son temps d'astreinte est considéré comme du repos (mais il est rémunéré). Le projet ne change pas cette règle.

MAIS... Aujourd'hui un salarié qui travaille pendant son astreinte à droit à 11 heures de repos à l'issue de son intervention. Le texte envisage d'accorder un repos dont la durée pourra être seulement égale à la durée de l'intervention.
(credit:Tara Moore via Getty Images)
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