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Un père qui élève seul ses sept enfants a réussi à perdre 130 livres

Un père qui élève seul ses sept enfants a perdu 130 livres
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Nom: LeeRoy Allan Swackhammer

Occupation: Préposé aux services de soutien personnel

Résidence: Prince Edward County, Ontario

Grandeur: 5 pieds 8 pouces

Les chiffres: 367 livres à mon plus lourd, 236 livres présentement, pour une perte de poids totale d’un peu plus de 130 livres.

La prise de poids: De la naissance jusqu’au milieu de l’adolescence, j’avais un poids normal, moyen. J’étais très actif, je pratiquais le baseball, le soccer, le volleyball et la lutte.

À la mi-adolescence, j’ai commencé à prendre du poids. À ce moment, je ne comprenais pas ce qui se passait. Enfant, j’ai été agressé émotionnellement, physiquement et sexuellement.

En réaction à ces traumatismes, j’entretenais à cette époque un mauvais comportement et j’ai pris le titre de clown de la classe, gardant tout le monde à distance. Je me suis tourné vers le sport comme soulagement temporaire à ma tourmente et à ma peine intérieures. J’ai repoussé mes émotions et mes sentiments. J’étais embrouillé et embarrassé et je me sentais coupable et honteux.

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Coup fatal: Au fil des ans, il y a eu de multiples coups fatals. Au début de ma trentaine, j’ai rencontré mon intelligente et magnifique femme. En avril 2009, j’ai eu la première d’une série de trois crises cardiaques. Plus tard cette année-là, ma femme a commencé à avoir des convulsions en raison d’une tumeur au cerveau. Elle n’était plus capable de vivre à la maison. Ainsi, pour toutes ces raisons, je suis devenu en 2016 un père qui élève seul ses sept enfants. Ce fut l’année de la découverte et le début de mon rétablissement.

Le plan d’attaque: Je devais rester concentré, développer ma discipline et être honnête avec moi-même. J’ai appris à accepter l’aide et les compliments. Il m’a fallu de neuf à dix mois, mais à cette époque j’ai perdu plus de 70 livres.

Ma plus grande motivation était mon bien-être. J’ai toujours été occupé à prendre soin de ma famille, mes amis et ma communauté. Cela est bien pour l’instant que cela n’est pas néfaste pour ma femme, mes enfants, moi-même et mes collègues TOPS (Take Off Pounds Sensibly, l’association «Perdre son poids intelligemment» en anglais) et mes collègues KOPS ( Keep Off Pounds Sensibly, l’association «Maintenir son poids intelligemment» en anglais). Dans une certaine mesure, cela a aidé quand j’ai encouragé les autres en leur disant qu’il y a de l’espoir pour atteindre vos buts.

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Le facteur exercice: J’ai pris la difficile décision d’embaucher un entraîneur pendant huit semaines. L’objectif était de s’assurer que je faisais la bonne quantité et le bon type d’exercices en toute sécurité. Pourvoir aux besoins de mes sept enfants et de ma femme malade avec un budget fixe signifiait que ma famille, et non seulement moi, devait faire des sacrifices.

Avant d’engager un entraîneur, je croyais que j’étais très actif. En réalité, ce n’était pas vraiment le cas. J’étais occupé à courir partout pour prendre soin de mes enfants, mais malheureusement, cela n’équivalait pas à faire de l’exercice. À cette époque, je m’écroulais sur mon lit et je dormais tout le reste de la journée.

L’alimentation: J’ai commencé à boire de l’eau au citron (citrons, concombre et menthe) et manger des aliments non transformés. Je mangeais moins de nourriture de façon générale et j’ai trouvé que de vrais aliments me remplissaient mieux que la restauration rapide ou les aliments transformés. Je m’étais fixé un objectif de 1200 à 1500 calories par jour, tout dépendant de mon niveau d’activité.

J’ai la dent sucrée alors j’ai décidé de couper complètement les desserts de mon alimentation. Je pouvais le faire seulement parce que je savais que ce serait temporaire et que je mangerais à nouveau des desserts une fois que j’aurais enfin la bonne habitude de consommer des portions saines. J’utilisais les desserts comme une récompense pour me motiver.

Au jour le jour: Aujourd’hui, je fais de l’exercice six fois par semaine. Je marche deux fois par jour de 30 à 45 minutes et ce trois fois par semaine et je suis un entraînement de 45 à 60 minutes avec des poids légers.

Je ne suis pas retombé dans mes mauvaises habitudes et j’ai maintenant une énergie débordante. Je peux mordre dans la vie.

Être conscient de ce que je mange et pourquoi m’aide à maintenir mon poids. Je ne me bats plus, mais je travaille à me construire.

En regardant le parcours que j’ai accompli, je dois admettre que j’ai quelques regrets. Je regrette grandement le temps que j’ai passé à être en colère contre Dieu. Je regrette que mes enfants n’aient pas eu l’attention complète de leur père. Je regrette de ne pas avoir demandé de l’aide plus tôt. Je regrette de ne pas avoir été honnête avec moi-même.

Ceci étant dit, je suis reconnaissant, énervé et un peu nerveux qu'aujourd'hui, par la grâce de Dieu, j’ai une famille, des amis, et un bon système médical qui m’aident à poursuivre mon chemin vers le succès. Je suis également reconnaissant envers mes collègues TOPS et KOPS.

Mon conseil pour ceux qui luttent est le suivant: soyez prêts à accueillir le changement. Demandez et acceptez l’aide. Allez-y par petites étapes, une à la fois. Continuez votre route vers le droit chemin. Trouvez la chose pour laquelle vous allez être reconnaissant. Trouvez quelque chose qui va vous exciter et soyez prêt à partager votre parcours. C’est dans le partage que nous nous aidons à atteindre nos buts.

Oh et pour ceux qui détestent boire de l’eau, ajoutez du citron, du concombre et de la menthe. Vous pouvez aussi ajouter des fruits.

Note: Cette entrevue a été revisée et condensée pour plus de clarté.

Ce texte initialement publié sur le HuffPost Canada a été traduit de l’anglais.

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Les hommes et leurs complexes
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"J’ai horreur de me pencher en avant quand je suis assis: je déteste quand mon ventre déborde par dessus ma ceinture.Quand je suis torse nu, j’essaie de rester allongé ou incliné, pour que mon torse soit en position étirée. Je passe aussi mon temps à contracter mes abdos et mes bras. La tension et les courbatures dues à l’effort me font du bien.""J’ai toujours voulu avoir une silhouette bien plus fine, et même si je ne suis pas très gros, j’aimerais être plus mince. Discuter de tout ça m’a fait prendre conscience que je souffre d’une forme de dismorphophobie mineure." (credit:Damon Dahlen/Huffington Post)
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"Je suis lucide vis-à-vis de mon corps. Je prends soin de moi, je fais beaucoup de sport, mais je sais que je n’ai plus 30 ans. Je vois beaucoup de gars de mon âge qui font un peu peine à voir, physiquement, et je suis bien décidé à faire ce qu’il faut pour que ça ne m’arrive pas.""J’ose à peine le dire, mais il m’arrive d’appuyer de chaque côté de mon estomac pour essayer de me convaincre que j’ai des bons abdos. Je ne parle pas souvent à mes amis de ces complexes, parce que j’ai remarqué que la plupart d’entre eux sont mariés et en surpoids. Je ne sais pas vraiment s’il y a un rapport de cause à effet mais, du coup, on ne parle pas beaucoup de nos complexes physiques." (credit:Damon Dahlen/Huffington Post)
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"Mon rapport au corps a beaucoup changé au fil des années. J’étais assez potelé quand j’étais petit, et ça me rendait très mal à l’aise. Mais j’ai vécu quelques expériences importantes — comme le fait de devoir fréquenter des bains publics au Japon, par exemple, ou de faire des compétitions de natation — qui m’ont rendu plus à l’aise avec la nudité quand je suis arrivé au lycée. Récemment, les choses ont été plus difficiles. Je me sens souvent un peu faible et chétif, et j’aimerais être plus musclé. J’ai la chance de connaître des gens très francs sur leurs complexes physiques, et ça fait toute la différence. Quand un ami commence à se confier, tous les autres peuvent l’imiter!" (credit:Damon Dahlen/Huffington Post)
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"Je souffre vraiment de constater que je me suis relâché physiquement en prenant de l’âge. Dans ma jeunesse, je faisais beaucoup d’haltérophilie, et je sais ce qu’il en coûte d’arrêter de s’occuper de son corps, et le combat que je dois mener pour me reprendre. Quand il était petit, mon fils me demandait souvent si j’étais enceinte, et il sait aujourd’hui que mon hygiène de vie est très mauvaise, parce qu’on lui apprend à l’école à ne pas manger ce que je mange, sinon il deviendra ‘gros comme son papa’. Je dirais que j’ai carrément laissé tomber. C’en est presque drôle.""Ça me gênerait d’en parler à mes amis. J’ai peur de ce qu’ils en penseraient, pas seulement parce que je suis vraiment gros, mais parce que ça ferait bizarre d’avoir ce genre de discussion entre hommes. Ce n’est tout simplement pas acceptable." (credit:Damon Dahlen/Huffington Post)
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"J’ai toujours été très à l’aise dans mon corps, même quand j’étais un préadolescent maladroit. Aujourd’hui, j’aime vraiment bien mon physique. Je suis aussi beaucoup plus à l’écoute de mon corps." (credit:Damon Dahlen/Huffington Post)
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"J’ai passé la majeure partie de ma vie à détester mon corps. En partie parce que j’étais un ado très baraqué, et aussi parce que j’étais gay, et que je n’avais pas l’impression d’être suffisamment désirable physiquement. Mais la musculation et tous ces tatouages ont complètement changé ma manière de voir les choses. J’ai enfin pu exprimer toutes ce que j’avais gardé en moi — ce que j’aimais, ce qui m’effrayait, ce qui me hantait —, et avoir le sentiment que mon corps m’appartenait vraiment, parce que j’en avais fait ce que je voulais qu’il soit. Maintenant, quand je retire mon tee-shirt, j’aime ce qu’il y a en dessous." (credit:Damon Dahlen/Huffington Post)
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"Torse nu, je me sens libre et à l’aise. Je considère mon corps comme une œuvre d’art. Il y a des endroits que j’aimerais améliorer, mais je suis vraiment content de ma silhouette." (credit:Damon Dahlen/Huffington Post)
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"Je me sens bien mieux dans mon corps qu’avant. Jusqu’à la fin de mes études, j’avais un métabolisme incroyablement rapide. Je sais bien que pour beaucoup de gens, ce serait une bénédiction, mais ça me donnait l’air de ‘sortir d’un camp de concentration’, comme me l’a dit un de mes amis. Depuis, mon métabolisme a énormément ralenti. De temps en temps, je vais dans une salle de sport, ce qui m’a peut-être aidé à être un peu plus sûr de moi." (credit:Damon Dahlen/Huffington Post)
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" J’ai toujours conscience de mes ‘imperfections’ et des progrès que je pourrais faire, mais je ne suis plus trop mécontent de mon corps aujourd’hui. Avec mes amis, on parle surtout de se muscler et de faire plus de sport." (credit:Damon Dahlen/Huffington Post)
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"À 59 ans, je n’ai plus un corps aussi ferme qu’avant. Il a même radicalement changé mais je n’ai aucun problème avec mon image, pas plus maintenant qu’auparavant. Même si je reconnais parfois devant mes amis que je devrais aller faire un peu d’exercice en salle, vu que je vieillis." (credit:Damon Dahlen/Huffington Post)
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"Dès que je retire ma chemise en public, je me sens vraiment mal à l’aise. Être torse nu n’a rien de naturel pour moi. J’ai l’impression que tout le monde me regarde avec une mine désapprobatrice. J’ai beau faire 1m90, j’ai l’impression de faire deux têtes de moins.""Mais je me sens mieux dans ma peau aujourd’hui. Je me fous d’avoir un corps parfait. Je veux être musclé, mais pas de manière artificielle. Ceci dit, je cours une trentaine de kilomètres par semaine, et je fais de l’haltérophilie six jours sur sept. Et j’avoue que je me dis souvent que si j’arrêtais ne serait-ce qu’un jour, tout mes efforts seraient réduits à néant." (credit:Damon Dahlen/Huffington Post)
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"J’ai toujours été bien dans mon corps. Étant très grand et très mince, on n’arrêtait pas de me dire de manger un peu plus de cheeseburgers... Quand j’étais plus jeune, ça m’agaçait. Maintenant, je me contente de sourire et de leur répondre que je le ferais volontiers si c’était bon pour la santé." (credit:Damon Dahlen/Huffington Post)
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"Je me sens plutôt bien dans mon corps, surtout pour un homme de 55 ans. Ceci dit, après avoir fait ces photos, j’ai décidé que j’aimerais bien retrouver mon poids ‘idéal’, 90 kilos, pour ma santé, mais aussi pour me sentir mieux dans ma peau.""Je garde toujours ma chemise, surtout parce que depuis que je suis redevenu célibataire, j’estime que la plupart des femmes préfèrent les hommes bien sapés que torse nu." (credit:Damon Dahlen/Huffington Post)
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"J’ai une impression d’échec vis-à-vis de mon corps. Au lycée, je me disais que j’étais trop maigre, qu’il fallait que je me muscle. Maintenant, j’ai plutôt tendance à penser que je suis toujours maigre, mais avec du bide. Sur ce plan-là, mes complexes ont redoublé. Des bras maigres et une bedaine de buveur de bière... Bien loin de l’archétype du mâle musclé.""Parfois, je me confie à ma petite amie, mais pas vraiment à mes amis. J’ai constaté que les hommes hétéros ne manifestaient pas beaucoup de compassion ni de considération. Mon meilleur ami, qui est asiatique, fait beaucoup de sport. Il a un corps incroyable, et j’ai parfois un peu honte par rapport à lui. Son corps correspond à mon idéal, et sa virilité me donne un sentiment d’infériorité." (credit:Damon Dahlen/Huffington Post)
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"J’ai toujours eu un sentiment d’infériorité. Ces derniers temps, mon travail dans les médias m’a réconcilié avec mon corps. Je ne sais absolument pas pourquoi, mais on dirait que ça m’aide de m’intéresser à tous ces paysages et à ces idées. Je discute avec des femmes des problèmes d’image corporelle. C’est toujours très enrichissant. Avec les hommes, en revanche, j’évite ce type de conversation, car ils passent leur temps à essayer de ne pas avoir l’air faible. Dommage." (credit:Damon Dahlen/Huffington Post)
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"Je pense que je pourrais faire plus de sport et manger mieux, ce qui me permettrait d’être mieux dans ma tête et en meilleure santé. L’objectif principal, c’est la santé. L’apparence est un plus. Je peux me nourrir très mal sans prendre du poids. Ca a tendance à énerver les gens, alors j’essaie de ne pas trop en parler." (credit:Damon Dahlen/Huffington Post)
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"En général, je me sens plutôt bien torse nu, parce que j’ai appris à gérer mes complexes. Mon rapport au corps n’a pas changé, j’ai toujours été assez à l’aise. Même si ces derniers temps, je me suis rendu compte que je devais faire du sport pour conserver ma silhouette." (credit:Damon Dahlen/Huffington Post)
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"Aujourd’hui, je ne me sens pas très bien dans mon corps. Avant, je ne me demandais pas vraiment de quoi j’avais l’air torse nu. Je tombais la chemise sans me poser de questions. Mais en emménageant à New York, je suis arrivé dans un milieu où l’image et le corps étaient bien plus importants que sur le petit campus où j’avais fait mes études. Alors je me suis inscrit dans une salle de sport, j’ai fait beaucoup de muscu et mangé plus sainement. J’étais satisfait de mon apparence. Mais cette année, j’ai perdu ces bonnes habitudes, et il est difficile de les reprendre. Je remonte mon pantalon pour cacher ce qui doit l’être, et je porte des tee-shirts larges qui camouflent mon ventre et mes avant-bras. Si je ne le sens vraiment pas, j’évite les endroits où je sais qu’il y aura des gens torse nu. Et quand on est homo l’été à New York, c’est parfois difficile!" (credit:Damon Dahlen/Huffington Post)
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"J’ai toujours l’impression que mon ventre ne se voit pas sous mon tee-shirt. Alors, quand je suis torse nu, j’ai l’impression de dévoiler quelque chose de secret. Impossible de me rappeler une période de ma vie où j’ai été totalement à l’aise dans mon corps. Les choses ont surtout empiré après mes études, peut-être parce qu’on se fait de nouveaux amis qu’on ne connaît pas encore très bien, dans un nouvel environnement, une nouvelle ville. Mais, cette année, je commence à me sentir plus à l’aise dans mon corps et plus sûr de moi. Je n’en parle que rarement, sauf avec des amis proches. Ils ont toujours la même réaction: ‘Mais tu n’es pas gros!’ C’est toujours bon à entendre, mais on a beau me le répéter, je n’y crois pas. Certains amis m’ont même dit qu’ils me trouvaient ‘sportif’. En fait, ces réactions me déconcertent plus qu’autre chose, parce que je n’arrive toujours pas à comprendre comment mon ventre peut ne pas se voir. Ce n’est pas que je préférerais qu’ils me disent: ‘Ouais, ça ne te ferait pas de mal de perdre un peu’, mais c’est encore plus difficile de gérer ses complexes quand on a des amis qui vous rassurent." (credit:Damon Dahlen/Huffington Post)

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