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Un scénario noir en Ukraine évité pour l'instant grâce à la pression internationale (Tusk)

Un scénario noir en Ukraine évité pour l'instant grâce à la pression internationale (Tusk)
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Le Premier ministre polonais Donald Tusk a estimé mardi qu'un scénario noir avait pu être pour l'instant évité en Ukraine grâce aux pressions exercées sur la Russie par la communauté internationale.

"Il semble pour l'instant qu'un scénario noir, le plus dangereux aussi pour la Pologne, a pu être arrêté. On ne sait pas si c'est durable, personne ne le sait", a déclaré M. Tusk à l'issue d'une réunion de son gouvernement.

Selon lui, la conférence de presse du président russe Vladimir Poutine mardi à Moscou témoigne du fait que les dirigeants russes "voient la nécessité d'un règlement politique de ce conflit", et constitue "une preuve de l'efficacité des pressions sur la Russie pour qu'elle cesse son ingérence brutale dans les affaires internes de l'Ukraine et surtout son intervention paramilitaire en Crimée".

Le Premier ministre polonais a toutefois prévenu qu'il ne s'agissait que "d'un premier pas" et que la communauté internationale devait rester vigilante car "rien n'a encore été réglé".

Les déclarations du maître du Kremlin, stigmatisé par la communauté internationale, sont intervenues quelques heures après que les Etats-Unis eurent accentué leur pression sur la Russie en rompant toute coopération militaire avec Moscou et en menaçant de nouvelles sanctions.

L'Europe envisage également des sanctions, d'ordre plus limité, mais veut d'abord donner toutes ses chances au dialogue avec Moscou.

Commentant les propos de M. Poutine qui avait accusé la Pologne et la Lituanie d'avoir "entrainé" des militants hostiles au président déchu Viktor Ianoukovitch à Kiev, M. Tusk les a qualifiés de "très éloignés des réalités".

Pour sa part, le chef de la diplomatie lituanienne Linas Linkevicius a stigmatisé sur son compte Twitter ces déclarations du président russe, en parlant d'"insinuations sans fondement, destinées à justifier une agression et à susciter de la haine contre les Lituaniens en Russie".

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