Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Un traitement de chimiothérapie trop dilué en Ontario et au Nouveau-Brunswick

Un traitement de chimiothérapie trop dilué en Ontario et au Nouveau-Brunswick
|

Un traitement de chimiothérapie trop dilué a été administré à près d'un millier de patients en Ontario, au cours de la dernière année. Quatre établissements sont concernés, soit l'hôpital régional de Windsor, le centre de cancérologie de London, le centre hospitalier de Lakeridge à Oshawa et l'hôpital régional de Peterborough.

Le Dr. John Dornan, du Réseau de santé Horizon au Nouveau-Brunswick indique que 186 patients de l'hôpital Saint John ont reçu le traitement dilué depuis mars 2012.

C'est l'entreprise qui fabrique ces traitements qui aurait trop dilué le médicament administré à 990 patients, selon Action Cancer Ontario. Les sacs préparés contenaient trop de solution saline ce qui a dilué l'agent de chimiothérapie, a affirmé l'organisme mardi. La dilution allait de 3 à 20 % selon la Dr. Carol Sawka, vice-présidente des opérations cliniques à Action Cancer Ontario.

Le médicament, du cyclophosphamide, a été administré pour traiter des cancers du sein et des lymphomes non Hodgkiniens.

Toutefois, selon le Dr Ken Schneider, chef du service oncologie à l'hôpital régional de Windsor, les effets sur les patients sont probablement faibles.

Les hôpitaux concernés sont en train d'informer les patients touchés. Ceux-ci ont complété leurs traitements.

« C'est vraiment une question de savoir si ce traitement offre le même niveau de soins aux patients qui l'ont reçu. Lorsque que la réduction du dosage tourne autour de 10 % dans l'une des combinaisons de médicament, la probabilité d'un résultat grave en terme de rechute du cancer ou de moins bons résultats qu'attendus serait faible », a dit Ken Schneider.

Les sacs ont été préparés par Marchese Health Care à Hamilton, a affirmé Action Cancer Ontario, qui a également précisé que certains patients avaient aussi reçu de la gemcitabine qui connaissait le même problème de dilution.

-- Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.