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«Whitewash» «La grande beauté»...Les films à l'affiche, semaine du 24 janvier 2014 (PHOTOS)

«Whitewash» «La grande beauté»...Les films à l'affiche, semaine du 24 janvier 2014 (PHOTOS)
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courtoisie

Place au cinéma!

Cette semaine, ceux et celles qui regardent en rafale tous les films nommés aux Oscars devront absolument visionner La grande beauté, production italienne en lice pour le prix du meilleur film en langue étrangère. C'est d'ailleurs ce film qui a rapporté une statuette dans la même catégorie lors des Golden Globes le 12 janvier dernier.

Sur la scène québécoise, c'est le film Whitewash - L'homme que j'ai tué qui retient l'attention. Le drame psychologique d'Emanuel Hoss-Desmarais met en vedette Marc Labrèche et Thomas Haden Church.

Voici les résumés et critiques des nouveaux films dans les salles du Québec cette semaine.

Les films à l'affiche, semaine du 24 janvier 2014
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BIG BAD WOLVES (4)\nIsraël. 2013. 110 min.\n\nThriller de Aharon Keshales,Navot Papushado avec Lior Ashkenazi, Rotem Keinan, Tzahi Grad, Doval\'e Glickman, Menashe Noy, Dvir Benedek.\n\nAfin d\'obtenir la confession d\'un professeur soupçonné d\'avoir enlevé une jeune fille, un policier use de méthodes musclées. Mais les images de l\'interrogatoire se propagent de façon virale à travers Israël, lui coûtant son poste. Dès lors, tous les coups sont permis. \n\nTarantino s\'est fait le champion de ce petit thriller israélien sur le thème de l\'autojustice. Avec raison. L\'humour noir et la dérision y sont tout aussi jouissifs et ravageurs que dans Pulp Fiction, de même que les nombreux effets de surprise. La réalisation s\'avère angoissante et l\'interprétation, vigoureuse et pince-sans-rire, fait merveille.\n
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LA GRANDE BEAUTÉ (3) \nItalie. 2013. 142 min.\n\nComédie dramatique de Paolo Sorrentino avec Toni Servillo, Carlo Verdone, Sabrina Ferilli, Giovanna Vignola, Isabella Ferrari, Sonia Gessner.\n\nJep Gambardella, 65 ans, appartient à l\'élite régnant sur la vie culturelle et mondaine de Rome. Sa position privilégiée et le respect qu\'elle lui apporte, le séduisant journaliste les doit à \"L\'appareil humain\", un roman qu\'il a publié il y a plus de 40 ans et qui lui a valu éloges et dithyrambes. Mais aujourd\'hui, Jep ressent une grande lassitude. Les fêtes et soirées dantesques, qu\'il honore de sa présence quotidiennement, lui semblent désormais vides et vaines. Son superbe appartement surplombant le Colisée lui paraît terne. L\'alcool, dont tous abusent pour mieux entretenir l\'illusion de leur propre puissance, n\'a plus le même goût. Amer, cynique, dégoûté de lui-même et de son milieu, il ne parvient plus à s\'échapper que dans le souvenir de cet amour de jeunesse dont il tente à tout prix de ressusciter la fraîcheur et l\'innocence. \n\nCette oeuvre baroque et flamboyante de Paolo Sorrentino (Il Divo) dénonce avec férocité la décadence de la haute société italienne, cinquante-trois ans après La Dolce Vita de Fellini. Quelques longueurs et répétitions, qui court-circuitent l\'émotion, sont largement rachetées par la mise en scène virtuose et la composition complexe du charismatique Toni Servillo.\n
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MOI, FRANKENSTEIN\nÉtats-Unis. 2014. 93 min\n\nDrame fantastique de Stuart Beattie avec Aaron Eckhart, Bill Nighy, Miranda Otto, Yvonne Strahovski, Jai Courtney, Kevin Grevioux, Aden Young.\n\nCréé à la fin du XVIIIe siècle par le docteur Victor Frankenstein, un monstre d\'apparence humaine devient de nos jours l\'enjeu de la lutte à finir entre Naberius, le prince des démons, et Leonore, la reine des gargouilles. Rebaptisé Adam, le surhomme au corps suturé, d\'une nature méfiante et solitaire, refuse dans un premier temps de prendre part aux combats. Mais, ayant appris le secret de ses origines auprès d\'une scientifique travaillant pour Naberius, et découvert le funeste projet de celui-ci, Adam décide de faire cause commune avec Leonore. \n
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NOEUD DU DIABLE (5) \nCanada. 2013. 114 min.\n\nDrame policier de Atom Egoyan avec Colin Firth, Reese Witherspoon, Mireille Enos, Dane DeHaan, Elias Koteas, Kevin Durand.\n\nLe 5 mai 1993, West Memphis, en Arkansas, subit un choc brutal à son réveil: trois garçons, disparus la veille, sont retrouvés sauvagement assassinés. Comme tous les habitants de cette petite ville, Pam, la mère inconsolable d\'un des enfants, exige qu\'on mette la main sur les coupables. Rapidement, les soupçons se tournent vers trois adolescents à l\'allure étrange, adeptes de satanisme. Dès l\'ouverture du procès de ces derniers, qui survient dans un climat tendu, des témoignages se contredisent. Incrédule devant les nombreuses incohérences contenues dans la preuve et convaincu de l\'innocence des accusés, Ron, un détective privé, ouvre sa propre enquête. En dépit de son chagrin, Pam commence elle aussi à douter de la culpabilité des trois adolescents. \n\nLe réalisateur de The sweet hereafter semblait tout désigné pour explorer l\'impact d\'une telle tragédie sur une petite communauté. D\'où la déception de le voir adopter une approche sans relief, qui jure avec le jeu distancié des interprètes. Reese Whiterspoon incarne avec conviction une jeune mère en deuil, observée de loin par un Colin Firth plutôt terne.\n
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QUEBEKOISIE (4) \nCanada. 2013. 81 min.\n\nDocumentaire de Mélanie Carrier et Olivier Higgins.\n\nAprès avoir visité de nombreux pays et goûté à plusieurs cultures, les cinéastes Olivier Higgins et Mélanie Carrier constatent avec embarras qu\'ils ne connaissent à peu près rien des Autochtones vivant dans leur propre province. Ils décident alors d\'aller à la rencontre de ces derniers, en parcourant la Côte-Nord à vélo. En parallèle, les coréalisateurs recueillent le témoignage de Francine Lemay, la soeur du caporal de la Sûreté du Québec tué au cours de la crise d\'Oka de l\'été 1990, et suivent la quête de Marco Bacon, un Innu parti à la recherche de ses ancêtres en Normandie. \n\nParmi les nombreux documentaires sur la question amérindienne (Sauvage, Le Nord au coeur), Québékoisie se distingue par son touchant discours d\'ouverture, qui met de l\'avant le fort degré de métissage entre Blancs et autochtones. La réalisation est vivante et les participants passent bien l\'écran. En revanche, la narration manque un peu de naturel.\n
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WHITEWASH - L\'HOMME QUE J\'AI TUÉ (4) \nCanada. 2012. 91 min.\n\nDrame psychologique de Emanuel Hoss-Desmarais avec Thomas Haden Church, Marc Labrèche, Vincent Hoss-Desmarais, Geneviève Laroche, Anie Pascale, Emanuel Hoss-Desmarais, Isabelle Nélisse, Sylvio Archambault.\n\nDans une petite ville du Grand Nord québécois, Bruce Landry, Texan d\'origine, heurte mortellement un homme avec sa déneigeuse, alors qu\'il est en état d\'ébriété. Après avoir caché le corps, il prend la fuite en forêt, où son véhicule se retrouve coincé dans un banc de neige. Rongé par la culpabilité mais refusant de se livrer aux autorités, Bruce décide de se réfugier dans sa déneigeuse en panne, en se ravitaillant du mieux qu\'il peut aux alentours. Dans sa froide solitude qui l\'amène parfois à délirer, il se remémore les circonstances qui l\'ont amené à faire la connaissance de sa victime, quelques jours plus tôt. \n\nFormé à l\'école de la publicité, Emanuel Hoss-Desmarais livre avec ce premier long métrage un exercice de style intrigant mais plutôt mince sur le thème de la culpabilité. La réalisation tendue, expressive, exploite habilement le décor hivernal et Thomas Haden Church (Sideways) offre une performance robuste et angoissée, face à un Marc Labrèche en forme.\n
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