Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Wyclef Jean filme son arrestation par la police de Los Angeles (VIDÉO)

Wyclef Jean filme son arrestation par la police de Los Angeles

Il était coupable d'avoir porté un bandana aux couleurs de son pays d'origine : Haïti. L'ex-membre des Fugees, Wyclef Jean, a été filmé en train de se faire passer les menottes par la police de Los Angeles.

L'artiste, qui a expliqué n'avoir rien fait, a été confondu avec un autre homme noir recherché par la police. Et Wyclef Jean a dénoncé le traitement humiliant qu'il a subi sur les réseaux sociaux, déplorant «encore un autre cas d'identité erronée».

«Comme vous le voyez, la police m'a menotté et ils viennent de me retirer mon bandana haïtien», déclare Wyclef Jean alors qu'un agent de police se tient à ses côtés, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d'article.

Après son arrestation, le chanteur a diffusé sur ses comptes officiels Twitter et Instagram deux vidéos où on peut le voir menotté. Pris pour un autre homme noir portant un bandana et recherché pour un vol dans une station-service, le chanteur s'est offusqué de l'usage des menottes par les officiers de police.

«Pourquoi j'étais menotté? C'est ce que j'ai dit à la LAPD quand ils m'ont passé les menottes.»

D'après la police de Los Angeles, Wyclef Jean ressemblait à l'homme suspecté d'avoir volé le portemonnaie d'une femme dans le quartier de West Hollywood. Et il a été relâché après avoir été identifié, mais selon le chanteur, la police aurait pu mener son enquête autrement.

«La police m'a demandé de lever les mains en l'air. On m'a dit de ne pas bouger. J'ai été immédiatement menotté avant qu'on me demande de m'identifier.»

«Ils m'ont ignoré et m'ont traité comme un criminel jusqu'à ce que d'autres policiers interviennent pour leur dire qu'ils avaient la mauvaise personne.»

Sans évoquer clairement les tensions raciales et les affaires de bavures policières sur des personnes noires qui ont récemment eu lieu aux États-Unis, Wyclef Jean a quand même laissé entendre que sa couleur de peau avait peut-être incité les officiers de police à agir avant de lui poser des questions.

À voir également :

"Moi aussi, je suis d'Harvard" : les étudiants noirs contre le racisme
(01 of10)
Open Image Modal
"Non, ce n'est pas du rap" (credit:I too am Harvard)
(02 of10)
Open Image Modal
"Sais-tu lire?" (credit:I too am Harvard)
(03 of10)
Open Image Modal
"Avoir une opinion ne fait pas de moi un 'femme noire en colère'" (credit:I too am Harvard)
(04 of10)
Open Image Modal
"Mon nom est Monica, pas "ma négresse"" (credit:I too am Harvard)
(05 of10)
Open Image Modal
"N'aimerais-tu pas être blanche comme nous autres?" (credit:I too am Harvard)
(06 of10)
Open Image Modal
"Tu n'es pas noire à l'intérieur" (credit:I too am Harvard)
(07 of10)
Open Image Modal
(credit:I too am Harvard)
(08 of10)
Open Image Modal
"Tu as de la chance d'être noire... c'est beaucoup plus facile d'entrer à l'université!" (credit:I too am Harvard)
(09 of10)
Open Image Modal
"Non, je ne t'apprendrais pas à faire le twerk" (credit:I too am Harvard)
(10 of10)
Open Image Modal
"Non, je n'ai pas immigré pour me faire soigner du sida" (credit:I too am Harvard)
-- Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.