Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

165 leaders de grandes entreprises demandent à Obama d'approuver Keystone XL

165 leaders de grandes entreprises demandent à Obama d'approuver Keystone XL
|
Open Image Modal
AP
FILE - In this Wednesday, Feb. 1, 2012 file photo, miles of pipe ready to become part of the Keystone Pipeline are stacked in a field near Ripley, Okla. President Barack Obama says that the proposed Keystone XL pipeline project from Canada to Texas should only be approved if it doesn't worsen carbon pollution. Obama says allowing the oil pipeline to be built requires a finding that doing so is in the nation's interest. He says that means determining that the pipeline does not contribute and

Un prestigieux groupe de dirigeants d'entreprises d'Amérique du Nord accentuent la pression à l'endroit de l'administration du président américain, Barack Obama, afin qu'elle approuve le projet d'oléoduc Keystone XL.

Plus de 165 chefs et présidents d'entreprises, de Boeing à AT & T en passant par Caterpillar et ExxonMobil, ont signé une lettre à l'attention de M. Obama dans laquelle ils lui demandent d'approuver le controversé projet. La lettre stipule que la décision au sujet de Keystone aura des répercussions sur la confiance des investisseurs et sur la croissance de l'économie américaine.

L'oléoduc Keystone, qui permettrait de transporter du pétrole brut de l'Alberta jusqu'à la côte du golfe du Mexique, a suscité sa vaste part d'opposition. Mais la lettre, datée du 9 octobre, indique qu'il est possible de gérer les risques environnementaux qui inquiètent bon nombre de gens, grâce à une réglementation appropriée et une gestion méticuleuse.

La lettre ajoute que Keystone XL respectera près de 60 conditions spéciales imposées par les organismes de réglementation pour réduire les risques et qu'en fin de compte, les impacts environnementaux de l'oléoduc seraient minimes.

La missive conclut en pressant le président Obama d'approuver le projet de construction de l'oléoduc pour lancer un message au monde que les ingrédients nécessaires à une relance aux États-Unis sont en place et pour solidifier les fondations de la compétitivité des États-Unis et de la sécurité énergétique.

TransCanada est d'accord

Les dirigeants de TransCanada Corporation ont publié un communiqué de presse, jeudi soir, dans lequel ils ont manifesté leur satisfaction au sujet de la lettre envoyée au président américain.

Le dossier a fait les manchettes au cours des dernières semaines, notamment après que le premier ministre Stephen Harper eut affirmé que le Canada n'acceptera jamais une fin de non-recevoir jusqu'à ce que le projet soit approuvé.

La majorité des républicains à la Chambre des représentants, et certains démocrates, appuient fermement le projet d'oléoduc Keystone XL.

Les écologistes soutiennent que l'approbation du projet Keystone XL aura pour effet d'encourager la production de pétrole brut des sables bitumineux, qui émettent, disent-ils, plus de carbone dans l'atmosphère que le pétrole conventionnel.

INOLTRE SU HUFFPOST

Comprendre les projets de pipelines
Prolongement du North East — Access Pipeline(01 of07)
Open Image Modal
Longueur : 297 km. \n\nCapacité : 350 000 barils par jour de bitume dilué. \n\nInvestissements : non-disponible.\n\nExpansion d\'un système d\'oléoducs déjà en service. De Conklin, lieu d\'extraction des sables bitumineux, jusqu\'au terminal Sturgeon, près de Redwater, tous deux en Alberta. \n\nLe projet est peu controversé puisque d\'autres pipelines existent déjà, presque sur les mêmes tracés. La construction est donc déjà amorcée. \n\nSource : Canadian Energy Pipeline Association
Northern Gateway — Enbridge (02 of07)
Open Image Modal
Longueur : 1,177 km\n\nCapacité prévue : 525 000 barils de pétrole par jour\n\nInvestissements : 5,5 milliards de dollars\n\nEnbridge cherche à exporter du pétrole vers la Chine depuis un terminal sur la côte ouest. \n\nLe projet est cependant sur la glace. Le gouvernement provincial de la Colombie-Britannique a refusé d\'y donner son aval, considérant qu\'Enbridge n\'a pas donné de réponse satisfaisante aux inquiétudes de la population et des Premières Nations. \n\nSource : Canadian Energy Pipeline Association
Ligne 9B — Enbridge(03 of07)
Open Image Modal
Longueur : 639 km\n\nCapacité : 300 000 barils de pétrole par jour \n\nInvestissements : 110 millions de dollars (aucune nouvelle construction nécessaire)\n\nUn plan B qui devient crucial. Puisque le pétrole albertain se dirige vers une impasse avec deux projets freinés (Northern Gateway et Keystone XL), l\'industrie cherche des débouchés à l\'Est. Enbridge voudrait inverser le flux de l\'oléoduc existant, pour acheminer du pétrole de North Westover (Ontario) jusqu\'à Montréal. La compagnie Enbridge promet de fournir un pétrole brut moins dispendieux que celui actuellement importé de l\'étranger. \n\nLes environnementalistes déplorent que le pétrole des sables bitumineux soit particulièrement polluant. Quelques groupes ont également évoqué des inquiétudes sur la sécurité du transport, rappelant qu\'Enbridge a été reconnue responsable de plusieurs déversements aux États-Unis, dont celui de plus de 3 millions de litres au Michigan.\n\nLa décision est attendue au début 2014.\n\nSource : Canadian Energy Pipeline Association
Oléoduc Énergie Est — TransCanada(04 of07)
Open Image Modal
Longueur totale : 4500 km \n\nCapacité : 1 million de barils de pétrole brut par jour\n\nInvestissements : 12 milliards de dollars \n\nL\'objectif est de convertir 3000 km de gazoduc en oléoduc entre l\'Alberta (Hardistry) et l\'Ontario et construire un pipeline supplémentaire de 1400 km jusqu\'à Saint-Jean au Nouveau-Brunswick. Le Québec deviendrait donc un endroit de transit. \n\nL\'étude du projet qui nécessite de nouvelles infrastructures d\'envergure pourrait être assez longue. Il ne démarrera pas avant 2017. \n\nSource : Canadian Energy Pipeline Association
Keystone XL — Trans Canada (05 of07)
Open Image Modal
Longueur : nouveau tronçon de 2000 km. \n\nCapacité : 830 000 barils de pétrole par jour \n\nInvestissements : 7 milliards de dollars. \n\nL\'industrie albertaine des sables bitumineux cherche à exporter le pétrole de l\'Alberta jusqu\'aux raffineries du Texas, pour le marché américain. Le projet affronte de l\'opposition locale, puisque l\'on redoute que les impacts économiques soient faibles et parce que le pétrole des sables bitumineux est réputé très polluant. Le président Obama hésite à approuver cet oléoduc. \n\nSource : Canadian Energy Pipeline Association
Expansion du pipeline Trans Mountain — Kinder Morgan(06 of07)
Open Image Modal
Longueur : 1150 km sont déjà en place, l\'expansion prévoit 980 km supplémentaires pour transporter du pétrole brut. \n\nCapacité : Faire passer la capacité de 300 000 à 890 000 barils par jour.\n\nInvestissements : 5,4 milliards de dollars\n\nIl s\'agit de doubler l\'oléoduc déjà existant pour en augmenter la capacité, en conservant à peu près le même tracé. Des inquiétudes ont été soulevées quant à la sécurité du transport par oléoduc, puisque des fuites des tuyaux de cette compagnie sont survenues à plusieurs reprises dans les dernières années. La plus récente anomalie, en juin 2013, aurait laissé échapper jusqu\'à 4000 litres.\n\nSource : Canadian Energy Pipeline Association
Programme « light oil access » — Enbridge(07 of07)
Open Image Modal
Longueur : plusieurs projets. \n\nCapacité totale : acheminement d\'environ 400 000 barils supplémentaires par jour\n\nInvestissements : 6,2 milliards de dollars pour l\'évaluation préliminaire. \n\nEn réponse aux changements dans la production et la demande en Amérique du Nord, on veut approvisionner davantage les raffineries de l\'Ontario, du Québec et du Midwest américain. Au programme : expansion des canalisations, augmentation de la puissance de pompage et de la capacité des terminaux. Les différents projets devraient être sur pied entre 2014 et 2016.\n\nSource : Canadian Energy Pipeline Association
Manifestation à Washington
(01 of05)
Open Image Modal
Des manifestants se sont rassemblés à Washington le 17 février 2013 pour demander au président Barack Obama d\'abandonner le projet Keystone XL.\n\n(AP Photo/Manuel Balce Ceneta) (credit:AP)
(02 of05)
Open Image Modal
Des manifestants se sont rassemblés à Washington le 17 février 2013 pour demander au président Barack Obama d\'abandonner le projet Keystone XL.\n\n(AP Photo/Manuel Balce Ceneta) (credit:AP)
(03 of05)
Open Image Modal
Des manifestants se sont rassemblés à Washington le 17 février 2013 pour demander au président Barack Obama d\'abandonner le projet Keystone XL.\n\n(AP Photo/Manuel Balce Ceneta) (credit:AP)
(04 of05)
Open Image Modal
Une autre manifestation avait lieu à Washington plus tôt cette semaine-là, soit le 13 février 2013.\n\n (AP Photo/Ann Heisenfelt) (credit:AP)
(05 of05)
Open Image Modal
Une autre manifestation avait lieu à Washington plus tôt cette semaine-là, soit le 13 février 2013.\n\n (credit:Getty Images)

-- Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.