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Absence du Bloc à Lac-Mégantic : Gilles Duceppe se défend d'avoir ignoré l'invitation de Colette Roy-Laroche

Duceppe se défend d'avoir ignoré l'invitation de la mairesse de Lac-Mégantic
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SEPT-ÎLES, Qc – Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, s’est défendu de ne pas avoir rendu visite à la mairesse de Lac-Mégantic, à l’instar du NPD.

Le parti qui se présente comme le « seul défenseur des intérêts des Québécois » n’a pas visité la ville qui a été ravagée par un accident de train qui a fait 47 morts en juillet 2013.

« On a été les premiers à faire une proposition et dire qu’on était pour la voie de contournement. Je l’ai dit très clairement dans la région », a répliqué le chef bloquiste.

Le Bloc québécois a fait le tour du Québec, pendant la campagne électorale et a visité certaines régions – comme la Côte-Nord – trois fois.

« J’ai été dans l’Estrie, a dit Duceppe. On ne peut pas aller partout, partout, partout. »

Vendredi, la mairesse Colette Roy-Laroche s’est désolée qu’aucun chef, sauf Thomas Mulcair, n’ait accepté de se rendre à Lac-Mégantic pendant la campagne électorale.

La candidate bloquiste dans Mégantic-L’Érable, VirJiny Provost, a plutôt fait les manchettes pour avoir voulu apporter une liste de choses particulières sur une île déserte.

Pour le Plan Nord

À Sept-Îles, Gilles Duceppe s’est également prononcé en faveur de plus d’investissements du fédéral afin de réaliser le Plan Nord de Philippe Couillard.

« Ça prend des infrastructures pour développer le Plan Nord et il faut également développer des relations nation à nation avec les Premières nations et les Inuits », a-t-il dit.

Le Bloc québécois propose 10 milliards de dollars par année en infrastructures « sans les déficits » comme les libéraux.

Duceppe s’est par contre montré prudent quant à sa position sur le projet Mine Arnaud à Sept-Îles, qui est sans partenaire financier ni acheteur pour le moment.

Mine Arnaud doit extraire un maximum de 1,25 million de tonnes d’apatite – nécessaire à la production d’engrais – sur 30 ans.

La multinationale Yara International, reconnu coupable de corruption en Libye, s’est engagé à n’acheter que la moitié de la production, a révélé Le Devoir.

La position du Bloc est d’autant plus délicate que leur candidate dans Manicouagan, Marilène Gill, a reçu l’appui des syndicats locaux, qui souhaitent plus de développement économique dans la région.

Le syndicat des Métallos et Bernard « Rambo » Gauthier, le représentant syndical de la FTQ-Construction, étaient présents au rassemblement du Bloc québécois, samedi matin.

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INOLTRE SU HUFFPOST

Les circonscriptions à surveiller le 19 octobre
Ahuntsic-Cartierville(01 of10)
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La députée sortante Maria Mourani a été élue sous la bannière bloquiste à partir de 2006. Mais elle est devenue indépendante en septembre 2013, en plein débat sur la Charte des valeurs québécoises, avant d’annoncer qu’elle se rallierait au NPD. Cette fois-ci, elle doit affronter la libérale Mélanie Joly, ancienne candidate à la mairie de Montréal et une proche de Justin Trudeau. Un sondage mené à la fin septembre dans la circonscription révélait que Mourani était en avance avec 35% des voix, alors que sa rivale la suivait de près avec 30% des voix. Le bloquiste Nicholas Bourdon et le conservateur William Moughrabi avaient quant à eux 12% des intentions de vote. (credit:Élections Canada)
Avignon-La Mitis-Matane-Matapédia(02 of10)
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Le député sortant, Jean-François Fortin, avait été élu sous la bannière du Bloc québécois en 2011, mais a quitté en 2014 pour fonder son nouveau parti Forces et démocratie. La candidate bloquiste Kédina Fleury-Samson, accusée d’avoir eu recours à la magie vaudou, bénéficie du soutien du député péquiste Pascal Bérubé.Il restera à voir si Fortin peut garder son siège avec la division du vote souverainiste. (credit:Élections Canada)
Drummond(03 of10)
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Le député du NPD François Choquette avait gagné en 2011 avec plus de 50% des voix. Il n’avait sûrement pas prévu qu’une candidate vedette des conservateurs allait tenter de ravir son siège. Les conservateurs n’ont pas ménagé leurs efforts pour faire élire des députés dans le Centre-du-Québec. Pascale Déry, ancienne journaliste défaite à l’investiture dans Mont-Royal, tente sa chance dans Drummond. Elle compte aussi sur l’aide de ses collègues des circonscriptions voisines, dont Réjean Léveillé, Luc Berthold et Alain Rayes. (credit:Élections Canada)
La Pointe-de-l'Île(04 of10)
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Cinq candidats principaux se disputent la circonscription dans l’est dans Montréal, dont le président du Bloc québécois, Mario Beaulieu, et le président de Forces et démocratie, Jean-François Larose. La députée sortante de Pointe-de-l’Île est la néodémocrate Ève Péclet, connue pour avoir lancé dans la Chambre des communes : « Y’a aucun conservateur qui va me dire comment parler puis quoi dire, OK? » (credit:Élections Canada)
Laurier-Ste-Marie(05 of10)
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La victoire de la néodémocrate Hélène Laverdière était assurée, ou presque, avant les débats en français où le Bloc québécois était invité.Début septembre, un sondage du NPD avait révélé que Gilles Duceppe allait perdre à nouveau dans sa propre circonscription. Mais les performances solides aux débats du chef bloquiste ont quelque peu changé la donne. La candidate libérale Christine Poirier gruge aussi l’avance de ses adversaires en raison de la couverture médiatique accordée à son accouchement en pleine campagne électorale, notamment. (credit:Élections Canada)
Louis-Saint-Laurent(06 of10)
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Qu’en est-il de l’«effet Deltell» dans la région de Québec? Les conservateurs ont recruté l’ancien député de la CAQ, qui a été l’une de leurs voix fortes au Québec pendant la campagne électorale. Gérard Deltell pourrait aussi devenir ministre si les conservateurs étaient réélus. Or, le candidat affronte le libéral Youri Rousseau, des Forces armées canadiennes, ainsi que le néodémocrate G. Daniel Caron, ex-ambassadeur du Canada en Ukraine. En 2011, le NPD avait fait élire Alexandrine Latendresse. Elle a annoncé ce printemps qu’elle ne se représenterait pas. (credit:Élections Canada)
Mont-Royal(07 of10)
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Après six élections victorieuses, le libéral Irwin Cotler a annoncé l’an dernier qu’il ne se représenterait pas. Il a donc laissé la voie libre à une recrue – l’actuel maire de Côte-Saint-Luc, Anthony Housefather, qui tentera de lui succéder.Son adversaire Robert Libman, qui a remporté l’investiture contre l’ex-journaliste Pascale Déry, avait promis au parti qu’il gagnerait la circonscription de Mont-Royal. Les conservateurs vantent leur appui inconditionnel à Israël pour courtiser l’électorat juif, et vont même jusqu’à accuser Justin Trudeau d’antisémitisme. « Je ne souhaite pas être le gars qui perd une circonscription libérale depuis 75 ans. Ce serait très gênant », avait confié Housefather à notre collègue Althia Raj, en septembre. (credit:Élections Canada)
NDG-Westmount(08 of10)
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Le libéral Marc Garneau et le néodémocrate James Hughes se disputent la nouvelle circonscription de NDG-Westmount à Montréal. Si le quartier Westmount voit rouge, le secteur Notre-Dame-de-Grâce tire sur le orange.Garneau a été élu pour la première fois en 2008 avec plus de 9000 des voix, marge qui a diminué à moins de 700 votes devant le NPD en 2011. L’arrivée de Hughes, l’ancien directeur général de la Mission Old Brewery, à cette élection-ci pourrait marquer la fin du règne libéral dans le secteur. Selon Le Devoir, Garneau et Hughes seraient des candidats « ministrables » si leur parti prenait le pouvoir. (http://www.ledevoir.com/politique/canada/450188/portrait-de-circonscription-n-d-g-westmount-une-forteresse-de-moins-en-moins-rouge) (credit:Élections Canada)
Québec(09 of10)
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En 2011, la néodémocrate Annick Papillon a défait la députée bloquiste Christiane Gagnon, qui était en poste depuis six mandats. Cette fois-ci, Papillon devra affronter le directeur du Département d’économie de l’Université Laval, Jean-Yves Duclos, qui se présente pour le Parti libéral, ainsi que le jeune candidat conservateur Pierre-Thomas Asselin, dont le père est aussi candidat dans la région.Le Bloc compte quant à lui sur la candidature de Charles Mordret, un entrepreneur revenu au Québec à temps pour l’élection. (credit:Élections Canada)
Terrebonne(10 of10)
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Si la jeune députée du NPD Charmaine Borg veut conserver son siège, elle devra gagner contre deux candidats vedettes. Du côté des conservateurs, l’on retrouve Michel Surprenant, militant pour les droits des victimes d’actes criminels, et parmi les libéraux, c’est Michèle Audette, militante pour les droits des femmes autochtones, qui se présente.Cette dernière a toutefois commencé sa campagne sur le tard, n’ayant annoncé sa candidature qu’à la fin août. Elle avait été défaite à l’investiture libérale dans Manicouagan. (credit:Élections Canada)

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