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Après Landry, au tour de Gilles Proulx de nier avoir appuyé Stanké

Après Landry, au tour de Gilles Proulx de nier avoir appuyé Stanké
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QUÉBEC – La candidate à l’investiture du PQ dans Marie-Victorin, Sophie Stanké, se retrouve à nouveau dans l’embarras alors que Gilles Proulx nie avoir appuyé sa candidature. Son démenti rappelle celui de Bernard Landry, plus tôt cet été.

Vendredi, Sophie Stanké a annoncé par communiqué avoir reçu l’appui de l’ex-animateur Gilles Proulx et du cinéaste Jean-Pierre Roy.

Gilles Proulx affirme plutôt avoir voulu reconnaître le travail de Sophie Stanké dans la défense de la langue française. «Il y a confusion entre l’appuyer pour ses nombreuses campagnes en faveur de la promotion du français et comme candidate, affirme Gilles Proulx. Elle ne sait pas, cette pauvre Sophie, que ma pensée politique a plutôt évolué du côté de la CAQ.»

Pourtant, le communiqué semble sans équivoque. «C’est sans hésitation que j’appuie la candidature de Sophie Stanké, je sais qu’elle sera à la hauteur de ce défi. Sophie sera une excellente députée qui saura faire du dossier de la langue française un outil important afin de servir les aspirations de tous les citoyennes et citoyens du comté de Marie Victorin», dit Gilles Proulx dans le communiqué.

Le principal intéressé affirme maintenant que des passages ont été rajoutés «pour se donner du poids». «Ça fait un ou deux ans que je n’appuie plus le PQ», tranche Gilles Proulx.

«J’aime bien la fille, mais je sais que c’est une cause désespérée, lance-t-il. Elle a douze votes par élection. Je pense que c’est la 14e fois qu’elle se présente… enfin je fais de l’hyperbole.»

«Sur la défense de la loi 101, c’est sûr que je l’appuie comme j’appuie la Saint-Jean-Baptiste ou d’autres mouvements, ajoute Gilles Proulx. Mais, comme candidate, je ne peux pas aller jusque-là.»

En juillet dernier, l’ex-premier ministre Bernard Landry avait également nié avoir accordé son appui à Sophie Stanké, après la diffusion d’un communiqué affirmant le contraire. «Je ne prends pas position dans la course, je laisse les militants et les militantes décider», a affirmé Bernard Landry après la diffusion du communiqué de presse de Sophie Stanké.

Dans l’équipe de Sophie Stanké, on explique qu’il s’agit d’un malentendu. L’ex-animateur aurait appuyé Sophie Stanké dans son travail sur la défense de la langue française uniquement. Toutefois, la citation serait bel et bien de Gilles Proulx et celui-ci l’aurait approuvée par téléphone «en écoutant d’une oreille», selon une responsable qui refuse d’être nommée. «Je pense qu’il ne savait même pas qu’elle était candidate», explique-t-elle.

Proulx courtisé par la CAQ

Par ailleurs, Gilles Proulx a confié vendredi avoir été courtisé par la CAQ afin de se porter candidat dans Saint-Jérôme ou Marie-Victorin. «On m’a flirté», dit-il.

C’est François Legault lui-même qui, au cours d’un dîner au printemps dernier, aurait offert à l’ex-animateur devenu chroniqueur de se porter candidat.

«J’ai décliné parce que j’ai 76 ans, souligne Gilles Proulx. C’est bien beau se faire élire, mais je ne crois pas avoir l’énergie pour être un candidat ou député de la CAQ.»

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Qui pourrait devenir chef du PQ
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