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Avancer ensemble, avec Véronique Hivon

Changer la politique. Si l'expression fut galvaudée ces dernières années par plusieurs politiciens, pour Véronique Hivon, il s'agit d'unquotidien.
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«Madame Hivon, merci de vous présenter! J'ai déjà été membre du PQ et je vais le redevenir pour vous.» C'est ainsi que s'est fait accoster Véronique Hivon par un jeune début-vingtaine lors de sa sortie du gala pour la remise du prix Laurent McCutcheon organisé par la Fondation Émergence. Il avait les yeux brillants, l'espoir au visage. «Merci et parlez-en à vos amis, c'est important! », s'est empressée de répondre la candidate à la direction du Parti québécois avec son sourire habituel.

Ils sont nombreux, quotidiennement, à partager cet espoir, à reprendre confiance en la chose politique, à vouloir se joindre à Véronique Hivon pour, une fois pour toutes, littéralement changer la façon dont on fait de la politique au Québec.

Changer la politique. Si l'expression fut galvaudée ces dernières années par plusieurs politiciens, pour Véronique Hivon, il s'agit d'un leitmotiv quotidien. C'est d'ailleurs dans cette optique qu'elle a piloté avec brio le projet de loi «mourir dans la dignité». C'est aussi en ce sens qu'elle travaille avec ardeur à rallier les différentes organisations indépendantistes vers un effort soutenu de convergence. Et elle continue à y travailler jour après jour.

Faire différemment, bousculer l'ordre établi, modifier profondément le visage de la politique au Québec, voilà qui importe particulièrement à Véronique Hivon. Ce n'est pas pour rien que certains de ses collègues députés ou apparatchiks du PQ ont préféré miser sur la stabilité en appuyant un autre candidat s'inscrivant davantage dans cette continuité péquisto-péquiste des dernières années. Le changement, ça fait peur parfois...

Mais, le projet de faire du Québec un pays ne sera pas digne d'une calme marche dans un champ de blé. C'est de tout un changement dont il est question justement! Il faudra tout repenser, envisager les choses différemment, ne pas avoir de tabous. Actuellement, la personnalité et l'attitude de Véronique Hivon démontrent qu'elle serait prête à affronter tous les tumultes que la création d'un pays pourrait apporter. Nous pouvons lui faire confiance.

Changer un ordre établi, ce n'est pas évident. Il faut y croire et se battre quotidiennement en ce sens. Mais de l'audace et de la persévérance, Véronique en a à revendre. Pour faire une métaphore culinaire, lorsque cela fait 14 reprises que l'on tente la même recette de gâteau et que le mélange ne lève toujours pas, de s'y reprendre pour une quinzième fois ne devrait pas donner de miracles. Il faudrait peut-être alors penser à changer de recette. Et ça, Véronique Hivon l'a bien compris. Le projet indépendantiste doit être renouvelé.

Il y a peu de leaders dans le monde qui font le pari du véritable changement, celui avec un grand C, celui qui invite à un engagement politique à échelle humaine. Un bel exemple récent de cette audace et de cette persévérance nous est venu de nos voisins américains en la personne de Bernie Sanders. Sa franchise, son humilité, son ouverture et ses idées bien de son temps en ont fait une coqueluche pour plusieurs jeunes électeurs.

Évidemment, la course à la direction du Parti québécois ne fait que commencer, de nombreuses idées foisonneront bientôt les débats sur la place publique. Véronique Hivon surprendra, enthousiasmera une fois de plus. Malgré tout, nous pouvons d'ores et déjà cibler le véritable enjeu de cette course. Ce sera un affrontement entre les artisans du changement et les partisans du statu quo.

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Qui pourrait devenir chef du PQ
ALEXANDRE CLOUTIER(01 of08)
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(Source: Radio-Canada)Alexandre Cloutier, ancien ministre délégué aux Affaires intergouvernementales canadiennes, à la Francophonie canadienne et à la Gouvernance souverainisteDeuxième dans la course à la direction du PQ en 2015, avec 29 % des votes, Alexandre Cloutier avait cherché à incarner le renouveau pendant sa campagne. Parmi les idées que ce jeune père de famille avait alors mises de l'avant : réduire le fardeau fiscal de la classe moyenne et surtout adopter une nouvelle approche pour réaliser l'indépendance du Québec, qui mettrait les citoyens au cœur de la démarche. Il proposait alors de déclencher un référendum seulement si 1 million de Québécois signaient un registre pour en réclamer la tenue. (credit:Alice Chiche/Le Huffington Post Québec)
ALEXANDRE CLOUTIER(02 of08)
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Alexandre Cloutier représente les électeurs de Lac-Saint-Jean depuis 2007, et il a notamment été ministre délégué aux Affaires intergouvernementales canadiennes, à la Francophonie canadienne et à la Gouvernance souverainiste dans le gouvernement de Pauline Marois.Une force : « l'effet Trudeau ». Certains analystes avancent qu'Alexandre Cloutier pourrait devenir le Justin Trudeau du PQ.Une faiblesse : il n'a pas encore fait ses preuves dans des dossiers litigieux. (credit:Alice Chiche/Le Huffington Post Québec)
JEAN-FRANÇOIS LISÉE(03 of08)
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Jean-François Lisée représente les électeurs de Rosemont depuis 2012. Il a notamment été ministre des Relations internationales, de la Francophonie et du Commerce extérieur sous le gouvernement Marois. Sur son profil Twitter, il se décrit comme « partisan de la gauche efficace, de l'écologie, de l'indépendance et du sens de l'humour ».En 2015, il s'est retiré de la course à la direction du parti avec le constat que Pierre Karl Péladeau avait déjà remporté la victoire. « Le Parti québécois veut vivre son moment Pierre Karl Péladeau jusqu'au bout. Il faut l'accepter et souhaiter que ce moment nous mène à des victoires », a alors conclu M. Lisée. (credit:Jacques Boissinot/La Presse canadienne)
JEAN-FRANÇOIS LISÉE(04 of08)
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Une force : il a démontré son efficacité à l'Assemblée nationale.Une faiblesse : il a peu d'appuis du caucus et des militants. (credit:Jacques Boissinot/La Presse canadienne)
MARTINE OUELLET(05 of08)
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Avant d'être élue dans la circonscription de Vachon en 2010, elle travaillait pour Hydro-Québec et militait au sein de l'organisme Eau Secours. Elle a notamment été ministre des Ressources naturelles dans le gouvernement Marois.Martine Ouellet est arrivée en troisième place lors de la précédente course à la direction du PQ, en 2015, en récoltant 13 % des votes. Cette militante de longue date a alors promis un référendum dès son premier mandat. Selon elle, le PQ doit s'assumer et miser plus que jamais sur l'indépendance. (credit:Aliche Chiche/Le Huffington Post Québec)
MARTINE OUELLET(06 of08)
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Une force : militante de la première heure.Une faiblesse : on la décrit comme rigide. (credit:Alice Chiche/Le Huffington Post Québec)
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Auteur de l’essai Les orphelins politiques, l’avocat et essayiste Paul St-Pierre Plamondon est le cinquième candidat à se lancer dans la course. Il est aussi connu pour avoir cofondé et présidé le groupe de réflexion Générations d'idées. L’homme de 39 ans a été chroniqueur à BazzoTV à Télé-Québec et pour le journal Les Affaires. Seul candidat venant de l’extérieur du parti, Paul St-Pierre Plamondon veut que le Parti québécois abandonne son «obsession référendaire», du moins dans un avenir rapproché. Un référendum durant son premier mandat? Pas dans ses plans. (credit:Twitter/Paul Plamondon)
VÉRONIQUE HIVON(08 of08)
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Véronique Hivon a annoncé fin août qu'elle se retirait de la course à la direction du Parti québécois pour des raisons de santé.Elle représente les électeurs de Joliette depuis 2008. Lors de la course à la direction l'an dernier, Véronique Hivon avait apporté son soutien à Alexandre Cloutier. (credit:La Presse canadienne)

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