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Cloutier accuse Drainville de répandre des rumeurs à son sujet

Cloutier accuse Drainville de répandre des rumeurs à son sujet
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QUÉBEC – Alexandre Cloutier nie les informations véhiculées par son ex-collègue Bernard Drainville voulant qu’il retourne à la pratique privée s’il est défait dans la course à la chefferie du PQ vendredi.

«Alexandre Cloutier ne se gêne pas dans les corridors de l’Assemblée nationale pour dire qu’il pourrait bien redevenir avocat», a déclaré jeudi matin l’ex-député péquiste devenu animateur et chroniqueur sur les ondes du FM93.

Le principal intéressé a immédiatement nié les propos de son ex-collègue. «Sous aucune forme, je n’ai l’intention de retourner dans un bureau d’avocats, ce sont de fausses rumeurs, que certains aiment bien alimenter, dit Alexandre Cloutier. Je peux vous annoncer que je serai solidaire du choix des membres du Parti québécois et que sous aucune forme je ne vais retourner à la profession d’avocat. Je suis là pour rester, pour construire avec les membres du Parti québécois. On est une grande équipe.»

Alexandre Cloutier croit-il que Bernard Drainville tente de nuire à son élection à la tête du parti? «Ce sont des rumeurs non fondées, s’est-il contenté de répondre. On n’a certainement pas vérifié auprès de mon entourage.»

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Quatre nuances de bleu : leur démarche référendaire
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Chaque candidat à la chefferie propose une démarche référendaire différente. Certains sont pressés, d’autres beaucoup moins. Petit tour d'horizon.
Tout de suite(02 of05)
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La plus «pressée» des candidats, Martine Ouellet s’est engagée à tenir un référendum sur l’indépendance dans un premier mandat du PQ ou d’une coalition de partis indépendantistes. La députée de Vachon a même déjà dévoilé sa question référendaire : «Acceptez-vous que le Québec devienne un pays souverain et indépendant suivant la Constitution initiale proposée par l’Assemblée nationale? OUI ou NON?».
Quand le Québec sera prêt(03 of05)
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Alexandre Cloutier promet de prendre position avec la prochaine élection. Entre-temps, il compte lancer huit chantiers dès son élection comme chef du PQ afin de créer un document qui répondra aux questions de la population sur un Québec indépendant. Si les Québécois sont rassurés par ces réponses, il promettra alors un référendum dans un premier mandat. Et comment saura-t-il si la population est prête? «C'est des choses qui se sentent», estime-t-il.
Dans un deuxième mandat seulement(04 of05)
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Pour Jean-François Lisée, la priorité doit être de défaire les libéraux. De plus, une majorité de Québécois voteraient Non à un référendum avant 2022, estime-t-il. Pour ces raisons, il promet de ne pas tenir de référendum dans un premier mandat. Toutefois, le député de Rosemont assure qu’il tiendra un référendum sur l’indépendance dans un second mandat, coûte que coûte. «La question de 2022 sera ‘Donnez-nous le mandat de vous amener à la souveraineté, à l’indépendance, dans le mandat’, donc, de tenir un référendum, assure Jean-François Lisée. C’est une promesse ferme.»
Peut-être, un jour(05 of05)
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Pour sa part, Paul St-Pierre Plamondon promet de ne pas tenir un référendum dans un premier mandat. Ensuite, dans un second mandat, un registre devrait recueillir l’appui de 20% de la population (soit 1,2 million de citoyens) pour déclencher la démarche référendaire. Toutefois, un sondage devra également indiquer que 45% des citoyens appuient l’indépendance avant de tenir un référendum.

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