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Damas réduit le droit de vote des réfugiés à l'élection du 3 juin

Damas réduit le droit de vote des réfugiés à l'élection du 3 juin

Les autorités syriennes ont réduit le droit de vote des réfugiés syriens à la présidentielle du 3 juin à ceux qui ont franchi légalement la frontière pour se rendre dans un pays voisin, a affirmé le président de la Commission électorale.

Cité lundi par la quotidien al-Watan, proche du régime, Hicham Chaar a affirmé "les Syriens ayant quitté la Syrie d'une manière illégale n'ont pas le droit de voter dans les pays hôtes".

Mais "la loi électorale autorise aux Syriens résidant à l'étranger de voter, si leur séjour est légal", a-t-il ajouté.

Ainsi sur plus d'un million de réfugiés, près de 88% sont entrés légalement par Masnaa, le poste-frontière avec le Liban et peuvent donc participer au vote, selon les organisations humanitaires. Si c'est également le cas en Jordanie, cela exclut de fait la grande majorité de ceux qui se trouvent en Turquie et en Irak.

Selon M. Chaar, "le territoire syrien est ouvert à tout citoyen syrien désirant exercer son droit au vote, notamment ceux qui séjournent dans les pays voisins".

L'opposition et l'Occident ont déjà qualifié de "farce" ce scrutin, qui doit aboutir à la réélection du président Bachar al-Assad, alors que le conflit en Syrie a fait plus de 150.000 morts et plus de neuf millions de réfugiés et de déplacés.

La Commission électorale trouvera les "solutions adéquates" pour les citoyens qui résident dans les régions touchées par la violence.

rm/sk/hj

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