Une quarantaine d'employés de la Société des établissements de plein air du Québec (SEPAQ) ont manifesté vendredi matin devant les bureaux de leur patron à Sainte-Foy.
Les travailleurs, représentés par le Syndicat de la fonction publique du Québec (SCFP), ont voulu souligner à leur employeur leur retour à la table de négociation. « On vient mettre de la pression pour s'assurer que ça se règle rapidement », a fait savoir le secrétaire général du SFPQ, Jacques Bouchard.
La pierre d'achoppement dans les négociations concerne les salaires. Les employés de la SEPAQ, qui gagnent en moyenne 15 $ l'heure, jugent insuffisantes les augmentations de l'ordre de 0,5 % à 1 % proposées par la partie patronale.
« Ce qui va être déposé officiellement aujourd'hui, c'est des demandes de 2 % par année pour les cinq prochaines années de la future convention collective », a dit M. Bouchard.
En septembre dernier, les employés de la SEPAQ ont rejeté majoritairement une entente de principe conclue avec leur employeur.
Ils ont voté dans une proportion de 88 % pour le déclenchement d'une grève générale au moment jugé opportun.