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En manger toute une et y croire encore!

Si les joueurs des Canadiens se disaient à chaque match qui leur reste à jouer «On est cuit, ça ne donne plus rien», ils seraient eux-mêmes leur prophète de malheur. L'échec leur permet de revoir leurs stratégies et d'agir autrement. Ils sont encore en vie.
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Pas facile pour le boxeur Jean Pascal, les Canadiens et même pour ceux qui perdent au Superbowl ou encore, pour tous ceux qui essuient un revers après y avoir tellement cru et travailler dans ce sens... Malgré la défaite, se relever et y croire encore relève, en soi, de l'exploit!

Jean Pascal a cogné tant qu'il a pu, mais au septième round, c'en était assez. Les joueurs de hockey des Canadiens connaissent une descente qui nous amène nous-mêmes, partisans devant l'éternel, à nous décourager et même, à partir avant la fin d'un match (changer de poste, partir plus rapidement du Centre Bell ou du restaurant où le match est diffusé.)

Par contre, l'échec est une opportunité de faire autrement et de s'en sortir plus fort. Pas toujours de la façon dont nous aurions voulu, mais toujours en avançant vers le mieux. Jean Pascal a revu la portée de ses coups et ses stratégies après chaque round. Même après la défaite, il persiste à croire qu'il a livré toute une bataille et que sa carrière n'est pas finie. Tant mieux, s'il pensait le contraire, il accrocherait ses gants, mais le fait qu'il y croit encore nous le ramènera avec d'autres façons de faire... S'il ose faire un bon post-mortem pour trouver de nouvelles orientations.

Si les joueurs des Canadiens se disaient à chaque match qui leur reste à jouer «On est cuit, ça ne donne plus rien», ils seraient eux-mêmes leur prophète de malheur. L'échec leur permet de revoir leurs stratégies et d'agir autrement. Ils sont encore en vie.

Comme chantaient Willie Lamothe et Dominique Michel, «Y'a toujours moyen de moyenner». Faut-il rester dans l'ouverture et garder le goût de réussir, malgré la défaite. Ouverture, car parfois cela peut demander de faire des choix qui vont contre toute attente ou des renoncements douloureux. L'important est de ne pas se décourager et de trouver de nouveaux moyens pour rebondir, pour enfin atteindre son but.

Cela nous arrive à nous aussi. Nous travaillons fort, nous y croyons et le vent de l'adversité nous pousse dans le sens contraire. Alors, comment remonter sur le ring de la vie et osez croire à notre propre coupe Stanley ?

Trucs en rafale !

  1. Garder la finalité en tête. En voyant, vivant, ressentant ce que sera le moment où l'objectif sera atteint, cela vous propulsera.
  2. Une «game» à la fois, une étape à la fois. Oui, faire de la visualisation pour l'atteinte de l'objectif, mais sa réalisation se fera une marche à la fois.
  3. Si la première marche est difficile à atteindre, trouvez des moyens pour la rendre plus accessible. C'est toujours le premier pas qui est difficile, mais il en faut bien un pour avancer, et un autre, et un autre...
  4. Si après la première marche franchie, cela n'a pas été à la hauteur de votre ambition, questionnez-vous. N'avez-vous pas mis la barre trop haute? Si la réponse est non, qu'auriez-vous pu faire de différent... et osez le faire! Cela facilitera le prochain pas et évitera l'entêtement.
  5. Être à l'écoute de soi pour repousser ses limites mais pas les surpasser, mais à l'écoute des autres qui peuvent être de bons conseils et vous permettent de voir des perspectives différentes. Surtout, une bonne équipe vous aide à garder le cap même dans le creux de la vague. Alors, trouvez vos appuis et persévérez !

Henry Ford disait «Quand tout semble être contre vous, souvenez-vous que l'avion décolle face au vent, et non avec lui.» L'échec est source d'apprentissages. La détermination et la conviction sont des ingrédients essentiels pour que «cent fois sur le métier vous remettez votre ouvrage» (Nicolas Boileau). Si vous, vous n'y croyez pas, qui d'autre y croira ? Ne soyez pas prophètes de votre malheur et osez vous rendre là où vos rêves vous portent !

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