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Faut-il en finir avec le PQ?

Pour sortir d'un champ de ruines. Trois scénarios de rénovation. Quelles sont les tendances qui peuvent aujourd'hui s'observer et qui prolongées, pourraient contribuer à dessiner pour le PQ les scénarios du futur.
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Pour sortir d'un champ de ruines. Trois scénarios de rénovation. Quelles sont les tendances qui peuvent aujourd'hui s'observer et qui prolongées, pourraient contribuer à dessiner pour le PQ les scénarios du futur.

La première est la domination accrue de la politique politicienne. Cette voie est dangereuse à l'heure des coupures annoncées ou les convulsions liées au règne du capitalisme financier qui secoue comme jamais notre société. Les crises que celle-ci doit affronter sont trop graves pour être résolues de la sorte. Dans ce scénario, avec l'objectif obsessionnel du déficit zéro et une dette qui ne cesse d'augmenter, les lendemains risquent fort de déchanter. Les prochaines élections ont en tout cas toutes les chances d'être un nouveau coup de tonnerre pour la classe politique, mais également pour le Québec et le PQ. Car, avec le fractionnement du vote souverainiste, une véritable hypothèque, l'espoir du PQ de reprendre le pouvoir demeure de plus en plus éloigné.

Une deuxième tendance réside dans l'invention des partis d'un autre type, plus ouverts sur la société.

À partir des années 1960, des partis écologistes sont apparus dans le paysage avant de s'y homologuer peu à peu. Plus récemment, d'autres formations sont apparues qui mettent internet et les réseaux sociaux au coeur de leur organisation. Avec des orientations très contrastées, elles constituent une piste de rénovation importante. D'autres initiatives reposent sur des innovations telles que l'élection d'un chef élu par des non-membres ou des primaires ouvertes qui suscitent un engouement réel, mais peinent à contrer la personnalisation croissante d'un jeu politique centré sur la compétition de professionnels en lutte pour le pouvoir.

Une source de division qui perdure longtemps après l'élection d'un nouveau chef alors que les candidats défaits et leurs partisans tardent à se rallier au chef élu. Et, par voie de conséquence à faire avec enthousiasme la promotion de la souveraineté.

Le troisième scénario repose sur une transformation parallèle des partis et du système politique qui relativiserait le poids des élections au sein de la démocratie, notamment au profit de mécanismes de démocratie directe ou de démocratie participative.

Ce scénario fait notamment référence à la représentation proportionnelle qui n'a jusqu'à présent jamais débouché sur des bouleversements institutionnels à la hauteur des enjeux.

Pour l'avenir, ne serait-il pas raisonnable que la représentation proportionnelle devienne un engagement électoral du PQ ?

Partout dans le monde et le Québec ne fait pas exception, c'est une transformation profonde des partis politiques et de la démocratie participative qui est à l'ordre du jour. Pour le meilleur et pour le pire, qui n'est jamais à exclure.

Dans un contexte qualifié par Jacques Parizeau de «champ de ruines» et de «refondation obligée» aux dires de Jean-Marie Aussant , pour le PQ, le statu quo semble en tout cas de plus en plus intenable.

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Que sont-ils devenus?
Yves-François Blanchet(01 of14)
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L'ex-ministre de l'Environnement est devenu animateur radio sur les ondes du réseau Cogeco en Mauricie. En effet, Yves-François Blanchet anime depuis le 8 septembre l'émission Paroles de Blanchet sur l'heure du midi au 106,9 Mauricie. Pour la petite histoire, Éric Lapointe, dont M. Blanchet a déjà été le gérant, signe l'indicatif sonore de la nouvelle émission d'affaires publiques. (credit:PC)
Léo Bureau-Blouin(02 of14)
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L'ex-leader de la FECQ avait causé la surprise en se faisant élire pour le Parti québécois à l'automne 2012. Après sa défaite, le jeune homme de 22 ans s'est fait élire président du Comité national des jeunes du Parti Québécois. En parallèle, il poursuit ses études en droit à l'Université Laval. (credit:PC)
Daniel Breton(03 of14)
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Nommé ministre de l'Environnement par Pauline Marois, Daniel Breton avait démissionné trois mois plus tard en raison d'allégations d'ingérence dans les travaux du BAPE. Redevenu simple député, Daniel Breton a ensuite été défait aux élections suivantes par la candidate de Québec solidaire, Manon Massé. M. Breton n'a pas souhaité commenter pour cet article. (credit:PC)
Pierre Duchesne(04 of14)
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Bien connu du public, l'ex-journaliste de Radio-Canada est resté dans l'entourage immédiat du PQ. Celui qui occupait les fonctions de ministre de l'Enseignement supérieur est aujourd'hui conseiller stratégique pour l'aile parlementaire du PQ. À ce titre, il travaille aux côtés du chef intérimaire du PQ, Stéphane Bédard. (credit:PC)
Diane De Courcy(05 of14)
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Connue du grand public pour avoir été présidente de la Comission scolaire de Montréal, Diane De Courcy a été nommée au printemps dernier vice-présidente à la recherche à la Conférence luso-francophone de la santé (COLUFRAS). L'organisme vise à favoriser le partage de l'information scientifique dans le domaine de la santé entre les pays lusophones. L'ex-ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles et ministre responsable de la Charte de la langue française y travaille aux côtés d'un autre ex-élu péquiste, Rémy Trudel. (credit:PC)
Marie Malavoy(06 of14)
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La ministre de l'Éducation du gouvernement Marois ne s'est pas portée candidate aux dernières élections. Mme Malavoy s'était fait élire pour une première fois en 1994, sous Jacques Parizeau. (credit:PC)
Jacques Duchesneau(07 of14)
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M. Duchesneau fait toujours l'objet d'une poursuite en diffamation de l'ex-chef péquiste André Boisclair. Ce dernier lui reproche d'avoir évoqué publiquement un lien possible entre la consommation de cocaïne passée d'André Boisclair et une subvention controversée de 2,6 millions$ versée à l'entrepreneur Paul Sauvé, qui aurait entretenu des liens avec les Hells Angels. M. Duchesneau a également fait l'objet, bien malgré lui, d'une autre controverse cet automne. L'homme d'affaires Tony Accurso a affirmé devant la commission Charbonneau lui avoir remis un chèque de 250 000$ afin d'effacer ses dettes contractées durant sa course à la mairie de Montréal. Jacques Duchesneau a démenti avoir reçu quelque montant que ce soit de la part de Tony Accurso. (credit:PC)
Stéphane Le Bouyonnec(08 of14)
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Élu pour la première fois en 2012 (malgré son implication passée dans les exécutifs du PQ, du Bloc québécois et de l'ADQ) au sein de la CAQ, Stéphane Le Bouyonnec ne sera resté en politique active que 18 mois. Ingénieur de formation, il est retourné occuper à temps plein ses fonctions de président de FTM Synergis Capital, une firme spécialisée en fusion-acquisition et financement de PME qu'il avait fondée avant de faire le saut en politique. (credit:PC)
Raymond Bachand(09 of14)
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Candidat défait dans la course à la chefferie du PLQ, l'ex-ministre des Finances Raymond Bachand est aujourd'hui président du conseil d'administration de Tourisme Montréal. Il remplace Jacques Parisien, qui a dû démissionner après le scandale du train de vie princier de l'ex-PDG de Tourisme Montréal, Charles Lapointe. Outre ses fonctions à Tourisme Montréal, Raymond Bachand agit également à titre de conseiller stratégique pour le cabinet d'avocats Norton Rose Fulbright. (credit:PC)
Fatima Houda-Pepin(10 of14)
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L'ex-députée libérale a fait campagne comme indépendante après avoir été expulsée du caucus libéral par le chef du parti Philippe Couillard en raison d'une mésentente sur la question de la laïcité. Fatima Houda-Pepin a été défaite par le candidat-vedette Gaétan Barrette, devenu ministre de la Santé depuis. Le soir même de sa défaite, Mme Houda-Pepin annonçait son intention de lancer un groupe de réflexion afin de penser «la politique autrement». Mme Houda-Pepin était en vacances à l'étranger au moment d'écrire ces lignes, il a été impossible de la joindre. (credit:PC)
Yolande James(11 of14)
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Celle qui a été ministre de la Famille dans le gouvernement Charest a choisi de ne pas se porter candidate aux élections du printemps 2014. La députée libérale affirmait alors vouloir se consacrer à sa famille. Yolande James est aujourd'hui commentatrice à l'émission Le club des ex, avec Simon Durivage, sur les ondes de RDI. (credit:Agence QMI)
Bertrand St-Arnaud(12 of14)
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Bertrand St-Arnaud a choisi de prendre une année sabbatique après sa défaite électorale. On peut quand même voir l'ex-ministre de la Justice à l'occasion sur les ondes de RDI, où il commente l'actualité juridique dans l'émission d'Isabelle Richer. (credit:PC)
Réjean Hébert(13 of14)
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Médecin de formation, Réjean Hébert a repris ses fonctions à l'Institut de gériatrie, où il oeuvre à titre de chercheur, enseignant et conseiller. L'ex-ministre de la Santé a laissé flotter l'idée de se lancer dans la course à la succession de Pauline Marois, avant de fermer la porte à cette option au début du mois de septembre. (credit:PC)
Pauline Marois(14 of14)
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L'ex-première ministre a fait ses adieux à ses fidèles lors de la Conférence nationale des présidentes et présidents du PQ en juin à Drummondville. Au début du mois d'août, elle aurait été aperçue conduisant une Ferrari dont son conjoint a fait l'acquisition après sa défaite électorale. Un prix de consolation? (credit:PC)

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