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Égypte: le verdict du journaliste canadien accusé de terrorisme sera connu le 23 juin

Égypte: le verdict du journaliste canadien connu le 23 juin
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ASSOCIATED PRESS
Canadian-Egyptian acting Al-Jazeera bureau chief Mohammed Fahmy appears in a defendant's cage in a courthouse near Tora prison along with other defendants during a trial on terror charges in Cairo, Egypt, Saturday, May 3, 2014. Fahmy made a rare appeal to the judge from outside of the defendants' cage, at the end of which the judge wished him a

LE CAIRE, Égypte - L'agence de presse nationale d'Égypte affirme que le procès de trois journalistes d'Al-Jazeera English — dont un Canadien — a été ajourné jusqu'à la semaine prochaine, lorsque le juge présentera son verdict.

Il s'agit du premier procès de journalistes accusés de terrorisme en Égypte.

Les autorités accusent les journalistes d'avoir offert une plateforme aux Frères musulmans, déclarés organisation terroriste par l'Égypte.

Le procès, qui a duré cinq mois, a provoqué un tollé chez les journalistes et les groupes de défense des droits de la personne, qui affirment que les accusés ne faisaient que leur travail.

L'Égyptien-Canadien Mohammed Fahmy, l'Australien Peter Greste et l'Égyptien Baher Mohammed sont derrière les barreaux depuis le 29 décembre.

Les procureurs ont présenté comme preuves des images de manifestations pro-Frères musulmans et des vidéos montrant la vie en Égypte.

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Il était l'un des chefs historiques d'Aqmi, avant d'entrer en dissidence en octobre dernier pour créer sa propre katiba (unité combattante), les "Signataires par le sang", proche du Mujao. Selon les experts, les hommes de la katiba de Belmokhtar, si aucun chiffre fiable n'existe, se comptent en dizaine plutôt qu'en centaines, avec une forte proportion de Maliens et de Mauritaniens.Surnommé "le borgne" (il a perdu un oeil en Afghanistan en 1991), l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, alias Khaled Aboul Abbas, est à l'origine de l'attaque contre un site gazier dans son pays suivie d'une prise d'otages. Vétéran de la rébellion islamiste dans le Sahara algérien, il a de multiples surnoms : le "borgne", l'"insaisissable", "Mister Marlboro". Comme autant de témoins de la place qu'il occupe dans l'histoire du djihad algérien.Il n'a même pas vingt ans lorsqu'il part s'entraîner dans les camps d'entraînements afghans, qui n'étaient pas encore devenu Al-Qaïda. De retour en Algérie pour la guerre civile en 1993, il rejoint le Groupe islamiste armé algérien, avant de participer en dissidence, cinq ans plus tard, à la fondation du Groupe salafiste qui deviendra Aqmi en 2007. Il règne alors en maître sur les routes clandestines du grand sud saharien et jongle entre les actes terroristes, les opérations de brigandage et la contrebande. Pour financer ses activités il devient spécialiste du rapt d'Occidentaux. Il est d'ailleurs présumé responsable de la mort de quatre Français en Mauritanie en décembre 2007. (credit:AFP)

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