Les 400 travailleurs de l'usine de dioxyde de titane de Kronos, en lock-out depuis jeudi soir, se réuniront en assemblée générale samedi après-midi à Verchères, sur la Rive-Sud de Montréal.
Ils discuteront des avenues qui leur sont offertes alors que leur contrat de travail se termine officiellement samedi.
Plusieurs employés de l'usine de Varennes ont critiqué l'attitude de leur employeur à la suite du rejet, jeudi, de la dernière offre patronale. L'usine a cessé sa production le même jour, un « geste de pure provocation » selon le syndicat.
Le 4 juin, les travailleurs avaient déjà unanimement adopté une série de moyens de pression, excluant toutefois le recours à la grève, déçus « des reculs aux conditions de travail que veut imposer la direction de l'usine ».
Ils dénoncent notamment le recours « inconsidéré » à la sous-traitance. Des changements au régime de retraite ainsi que dans la gestion des mouvements de personnel et des heures supplémentaires sont également des points en litige soulevés par le syndicat.
L'usine Kronos, installée à Varennes, au sud de Montréal, fabrique une substance chimique utilisée dans la production de peinture.