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La puissance de Facebook dans votre vie privée illustrée (PHOTOS)

Dans un monde où Facebook est partout, des illustrations pas si surréalistes
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Pawel Kuczynski

Facebook occupe une place cruciale dans notre vie, que ce soit dans nos tâches quotidiennes, la gestion de notre identité en ligne ou même notre recherche de l'amour. Peu d'aspects du quotidien sont épargnés par la prédominance du petit logo bleu.

Et si Facebook prenait le contrôle du monde dans lequel nous vivons, plus encore que ce n'ait déjà le cas? Et si le fameux logo bleu s'affichait absolument partout? Du fantasme à la réalité, il n'y a parfois qu'un coup de pinceau. Dans une série d'illustration au surréalisme glaçant, l'artiste Pawel Kuczynski ébauche une réponse qui ne ferait surement pas très plaisir à Mark Zuckerberg.

Né dans la ville de Szczecin, en Pologne, le dessinateur imagine le logo de Facebook servant de caméra de surveillance, d'arme, ou encore de sous-marin dans des illustrations prenant place dans un futur peut-être pas si lointain. “Certaines personnes disent que mes dessins sont surréalistes”, raconte Kuczynski dans un email à nos collègues du HuffPost américain. “Mais moi, je pense que je suis un un illustrateur réaliste de notre époque... une époque surréaliste.”

De quoi réfléchir à deux fois quand vous voudrez changer votre statut Facebook.

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Comment les réseaux sociaux influencent notre comportement
On est conscient de perdre notre temps mais on recommence(01 of05)
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Une réalisée par des chercheurs de l'université d'Innsbruck (Autriche), montre qu'on a tendance à se méprendre sur l'effet de Facebook sur notre humeur, et qu'on y retourne, même si la dernière fois, on a eu le sentiment de perdre notre temps.Pour leur étude, les chercheurs ont fait appel à 123 participants qui ont utilisé Facebook pendant 20 minutes, puis qui devaient a posteriori évaluer leur humeur. La plupart a indiqué être d'une moins bonne humeur que les participants des autres groupes (un sur Internet, et un groupe témoin qui ne faisait rien), et ont eu le sentiment de ne rien faire de significatif de leur temps.Il s'agirait d'un exemple typique de mauvaise "prévision émotionnelle", soit la capacité à prévoir un futur état émotionnel. (credit:Getty)
On a toujours peur de rater quelque chose(02 of05)
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Vous perdez votre téléphone et vous êtes désemparés. Soudainement, vous avez l'impression de ne plus vraiment exister: plus personne ne peut vous joindre, et vous paniquez à l'idée que quelque chose puisse arriver sans pouvoir être au courant. FOMO, Fear of Missing Out, c'est le syndrome des temps modernes, une anxiété relative au fait de rater un événement, une interaction, etc.Une étude publiée en 2013 dans la revue Computers in Human Behavior s'intéresse à cette question.Résultats, moins les participants se sentaient autonomes, connectés, plus ils étaient touchés par la FOMO. De même, plus ils étaient atteints, plus ils utilisaient les réseaux sociaux. (credit:Getty)
On a plus d'intimité avec des "inconnus"(03 of05)
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Les réseaux sociaux permettent de rester en contact avec des personnes qu'on ne peut pas voir en vrai. Faire des rencontres, et rester en contact, sont donc tous deux facilités par les réseaux sociaux.Lisa Richelt, une consultante en expérience utilisateur, parle d' "intimité ambiante", soit "la manière avec laquelle les réseaux sociaux permettent de rester en contact avec des gens avec un niveau de régularité et d'intimité auxquelles on n'aurait normalement pas accès parce que le temps et l'espace le rendent impossible". (credit:Getty)
On peut être une personne différente(04 of05)
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Twitter et Tumblr, pour ne citer qu'eux, permettent une forme d'anonymat qui nous laisse la possibilité de devenir quelqu'un d'autre. Tout ce qu'on ne peut revendiquer dans la vraie vie, on peut le faire sur ces réseaux sociaux. Sur des sujets de société un peu délicats (discriminations par exemple), les discussions sont souvent aussi vives que les personnes sont anonymes. Ces réseaux offrent la possibilité d'affirmer tout haut ce qu'on pense tout bas en famille ou au bureau. La politique aussi est réinventée. On a pu le constater avec, en premier lieu, le printemps arabe.Avec Facebook c'est différent, on a une autre façon de vivre une deuxième vie. Puisqu'on est sur ce réseau pour être en contact avec ses amis, on n'est pas anonyme. En revanche, on peut jouer avec notre identité, la créer, contrôler ce qu'on veut révéler ou ce qu'on veut garder pour nous. On devient la personne qu'on voudrait être. (credit:Getty)
Les autres déteignent sur nous et vice versa(05 of05)
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Vous avez vu la dernière vidéo qui buzze? Certainement. Tous vos amis l'ont publiée, likée, tweetée. Les informations sont diffusées à une vitesse folle, et les tendances prennent aux quatre coins du monde.Mais ce n'est pas tout: les émotions aussi sont contagieuses. John Cacioppo, un chercheur de l'université de Chicago, parlait il y a quelques années d'un "effet de contagion émotionnelle". Si l'un de vos contacts se sent seul, il y a plus d'une chance sur deux que ce soit aussi votre cas.Il explique que quels que soient les mauvais sentiments d'un internaute, ils peuvent déteindre sur votre humeur, et ce, même si vous n'avez jamais rencontré ou même interagi avec cette personne. (credit:Getty)
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