La situation économique du Québec continue de stagner, selon le Conseil du patronat du Québec (CPQ), qui lance un cri d'alarme afin d'inciter les élus de l'Assemblée nationale à travailler de concert pour corriger le tir.
Dans son quatrième Bulletin de la prospérité du Québec, dévoilé mardi, l'organisme maintient ainsi sa note globale de « C » pour la province.
Le CPQ s'est basé sur les indicateurs que sont la disponibilité et qualité de la main-d'oeuvre, son coût, la réglementation, les finances publiques ainsi que l'environnement d'affaires pour accorder cette note. Selon le Conseil, le Québec traîne dans plusieurs catégories comparativement à la moyenne des trois autres provinces les plus peuplées au pays, soit l'Ontario, l'Alberta et la Colombie-Britannique.
Le produit intérieur brut par habitant (PIB) est inférieur (25 %) au Québec, tout comme la moyenne des salaires (16 %), le taux d'emploi (4 %) le niveau de productivité (5,4 %), les mises en chantier (18 %) et le taux d'investissement privé (10,5 %).
Inversement, la dette publique est supérieure de 30 % au Québec comparativement à la moyenne des trois provinces les plus populeuses du Canada.
Selon le président du CPQ, Yves-Thomas Dorval, les attaques à l'endroit de projets d'investissements d'entreprises et l'adoption de moratoires « devraient être évitées au profit d'actions constructives ». Ce dernier affirme que le Québec devra prendre des « décisions courageuses » afin de relever les défis du vieillissement sur la productivité collective et de sa capacité à attirer de nouveaux investissements privés, notamment.