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Le Parti québécois rouvrirait l'entente de 480 millions $ avec les médecins spécialistes

S'il forme le gouvernement le 1er octobre 2018.
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QUÉBEC – Si le Parti québécois est porté au pouvoir cet automne, les médecins spécialistes peuvent dire adieu aux sommes qui leur sont promises par le gouvernement Couillard.

Le chef péquiste Jean-François Lisée dit qu'il va «rouvrir» l'entente de 480 millions de dollars avec les médecins spécialistes s'il a un «mandat fort» de l'électorat. Les paiements qui leur sont dus après le 1 octobre 2018 ne seront pas versés, précise-t-il.

«Ça dépasse l'entendement de savoir que le gouvernement libéral, après une augmentation faramineuse de la rémunération des médecins au cours des 10 dernières années, continue de dire que s'il y a 500 millions de disponibles dans le budget du Québec, c'est aux médecins spécialistes qu'il faut les donner », a déploré M. Lisée.

Sa porte-parole dans le dossier de la santé, Diane Lamarre, se désole de voir que, pendant ce temps, le gouvernement a «privé les plus vulnérables de services essentiels». «Pourquoi? Pour être capable de faire un méga cadeau, avant les élections, aux spécialistes», se désole-t-elle.

«Il n'y a pas de nouvelle hausse», a répliqué le président du Conseil du Trésor, Pierre Arcand, lorsqu'il a été interpellé à ce sujet en période de questions, mardi. Il soutient que la somme de 480 millions était déjà inscrite dans le budget de l'an dernier.

Si le PQ devait déchirer l'entente, une poursuite judiciaire immédiate ne tarderait pas pour en respecter les modalités, a opiné le premier ministre Philippe Couillard. «On la perd, la poursuite, c'est clair. Un contrat signé, c'est un contrat signé. Plus les intérêts, plus les dommages.»

Entente secrète... pour le moment

Selon La Presse +, l'entente avec les médecins spécialistes conclue vendredi dernier serait rendue publique le 22 février, en pleine semaine de relâche parlementaire. La Coalition avenir Québec (CAQ) demande à ce que les modalités soient connues dès aujourd'hui.

«Les Québécois, ce sont eux qui paient, en bout de ligne, ce sont eux qui ont fait des sacrifices dans les trois dernières années. Ils ont le droit de savoir sur quelle base on s'apprête à donner un demi-milliard de dollars aux spécialistes», a soutenu le chef François Legault.

M. Legault veut également que le gouvernement rende publique l'analyse de comparaison des salaires avec les spécialistes du reste du Canada. Toujours selon La Presse +, leur rémunération serait de 10% à 15% supérieure à la moyenne canadienne.

Une image de «profiteurs»

Le député de Québec solidaire, Amir Khadir – lui-même médecin spécialiste – dit que ses collègues ne méritent pas la réputation de «profiteurs» qui est véhiculée actuellement.

«Ce que les médecins demandent sur le terrain, c'est qu'on améliore les conditions de travail pour tout le monde, qu'on puisse avoir des lits, qu'on puisse avoir de l'équipement qui fonctionne, qu'on puisse avoir du soutien en termes de personnel infirmier, en termes de préposés aux bénéficiaires...»

Les députés provinciaux qui quittent la vie politique en 2018
Jacques Chagnon, député libéral(01 of25)
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Le président de l'Assemblée nationale, Jacques Chagnon, tire sa révérence après 33 ans de vie politique. Très ému, le député de Westmount-St-Louis, âgé de 65 ans, en a fait l'annonce vendredi 15 juin, dernier jour de la session parlementaire.

(credit:PC)
Geoffrey Kelley, député libéral de Jacques-Cartier et ministre des Affaires autochtones(02 of25)
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Le député libéral Geoffrey Kelley a annoncé lundi le 11 juin 2018 qu'il ne sollicitera pas un autre mandat. Le ministre des Affaires autochtones a été élu lors des sept dernières élections provinciales dans la circonscription de Jacques-Cartier dans l'ouest de l'île de Montréal.

(credit:La Presse canadienne/Jacques Boissinot)
Laurent Lessard, député libéral de Lotbinière-Frontenac et ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation(03 of25)
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Laurent Lessard a confirmé le 8 juin 2018 qu'il ne sera pas candidat aux prochaines élections provinciales, après une réflexion de plusieurs semaines. Élu pour la première fois en 2003, M. Lessard a obtenu cinq mandats comme député de Lotbinière-Frontenac.

(credit:LA PRESSE CANADIENNE)
Robert Poëti, député libéral de Marguerite-Bourgeoys(04 of25)
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Le député libéral Robert Poëti a annoncé le 30 mai 2018 son retrait de la vie politique. L'ancien ministre avait été élu pour la première fois en 2012.

(credit:LA PRESSE CANADIENNE)
Julie Boulet, députée libérale de Laviolette et ministre du Tourisme(05 of25)
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La ministre Julie Boulet a terminé sa réflexion sur son avenir politique et elle a annoncé le 7 mai 2018 qu'elle ne sera pas candidate lors des prochaines élections provinciales. (credit:La Presse canadienne)
Amir Khadir, député solidaire de Mercier(06 of25)
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Le premier député de Québec solidaire, élu pour la première fois en 2008, puis réélu en 2012 et 2014, a annoncé qu'il tournait la page. Le médecin veut consacrer davantage de temps à ses patients. (credit:LA PRESSE CANADIENNE)
David Heurtel, député libéral de Viau et ministre de l'Immigration(07 of25)
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Le ministre de l'Immigration, David Heurtel, a annoncé le 4 mai 2018 qu'il ne se représentera pas aux élections d'octobre. Élu pour la première fois lors d'une complémentaire dans la circonscription montréalaise de Viau en décembre 2013 et réélu aux élections générales d'avril 2014, M. Heurtel n'aura fait qu'un mandat à titre de ministre. (credit:La Presse canadienne)
Martin Coiteux, député libéral de Nelligan et ministre de la Sécurité publique(08 of25)
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Le ministre de la Sécurité publique et des Affaires municipales a annoncé qu'il ne sollicitera pas un deuxième mandat. Son départ en surprendra plus d'un, car le ministre Coiteux ne faisait pas partie des députés et ministres ayant indiqué qu'ils étaient en réflexion sur leur avenir politique.

(credit:LA PRESSE CANADIENNE/Jacques Boissinot)
Michel Matte (à droite), député libéral de Portneuf(09 of25)
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M. Matte a œuvré dans le domaine de l'éducation et dans le monde municipal avant de se présenter pour le Parti libéral du Québec en 2008. Il a perdu son siège en 2012, mais a été réélu aux élections générales de 2014.

S'adressant à ses concitoyens, il dit que c'est «un honneur et un privilège» de les représenter à l'Assemblée nationale.

(credit:LA PRESSE CANADIENNE)
André Spénard, député caquiste de Beauce-Nord(10 of25)
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André Spénard a été conseiller en orientation scolaire et professionnelle dans des écoles avant de prendre les rênes d'une entreprise spécialisée réadaptation au travail en Beauce. Il a également été maire de Saint-Joseph-de-Beauce.

En 2012, il s'est fait élire comme député de Beauce-Nord pour la CAQ et s'est fait réélire en 2014. Il a été le premier caquiste à annoncer qu'il ne solliciterait pas un nouveau mandat en 2018.

(credit:LA PRESSE CANADIENNE)
Raymond Bernier, député libéral de Montmorency(11 of25)
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Après une carrière dans la fonction publique, M. Bernier s'est lancé en politique en 2003. Il a été emporté par la vague adéquiste en 2007, mais est revenu à la charge aux élections de 2008, avant d'être battu de nouveau en 2012. Il a été réélu en 2014. Il terminera son mandat d'ici le 1er octobre 2018. (credit:LA PRESSE CANADIENNE)
Germain Chevarie (à droite), député libéral des Îles-de-la-Madeleine(12 of25)
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Le madelinot a travaillé comme directeur général de CLSC et de CSSS avant de se lancer en politique. Il a été élu en décembre 2008, puis battu en 2012 avant de revenir en 2014. Il a évoqué des raisons personnelles pour quitter la politique, mais le trajet entre Québec et les Îles est également à prendre en considération. (credit:LA PRESSE CANADIENNE)
Jean-Marc Fournier, député libéral de Saint-Laurent et leader parlementaire du gouvernement(13 of25)
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Jean-Marc Fournier a été élu pour la première fois comme député de Châteauguay en 1994, puis est devenu député de la circonscription de Saint-Laurent en 2010. Il a occupé les fonctions de chef de l'opposition officielle entre la démission de l'ex-premier ministre Jean Charest et l'élection du chef actuel Philippe Couillard. Il restera conseiller aux côtés de M. Couillard pendant les élections. (credit:LA PRESSE CANADIENNE)
François Gendron, député péquiste dans Abitibi-Ouest(14 of25)
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Près de quarante-deux ans après sa première élection, François Gendron a annoncé à «son monde», à La Sarre, qu'il ne se représenterait pas aux prochaines élections générales, prévues le 1er octobre. (credit:LA PRESSE CANADIENNE/Jacques Boissinot)
Stéphanie Vallée, députée libérale de Gatineau et ministre de la Justice(15 of25)
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La ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, a choisi de ne pas se porter candidate au scrutin du 1er octobre. C'est la première membre du cabinet Couillard, qui compte 30 ministres, à avoir indiqué son intention de quitter la vie politique au terme du présent mandat.

(credit:LA PRESSE CANADIENNE/Jacques Boissinot)
Nicole Léger, députée péquiste de Pointe-aux-Trembles(16 of25)
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Nicole Léger a annoncé qu'elle passait le flambeau, après 22 ans presque sans interruption en politique. Élue pour la première fois en 1996, elle avait démissionné en 2006 avant de revenir lors d'une élection partielle en 2008.

Mme Léger a été ministre déléguée à la Famille lors de la création du réseau des CPE, puis ministre de la Famille lors du bref passage de Pauline Marois comme première ministre du Québec.

Elle dit que son départ n'a rien à voir avec son cancer de la langue, il y a un peu plus de deux ans.

(credit:La Presse Canadienne)
Alexandre Cloutier, député de Lac-Saint-Jean(17 of25)
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Alexandre Cloutier, qui s'est porté candidat à la direction du PQ à deux reprises, a annoncé qu'il ne sollicitait pas un autre mandat le même jour que sa collègue, Nicole Léger.

L'avocat de formation, qui a été élu pour la première fois en 2008, dit qu’il n’avait plus le feu sacré pour continuer en politique.

Il était ministre délégué aux Affaires intergouvernementales canadiennes, à la Francophonie canadienne et à la Gouvernance souverainiste dans le gouvernement Marois.

(credit:La Presse canadienne/Jacques Boissinot)
Guy Hardy, député libéral de Saint-François(18 of25)
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Guy Hardy n’aura fait qu’un seul mandat au Parti libéral du Québec, après avoir défait le ministre péquiste de la Santé, Réjean Hébert, aux élections de 2014.

Avant d'entrer en politique, M. Hardy a accumulé des expériences professionnelles dans le milieu des assurances et des affaires.

(credit:Facebook/Guy Hardy, député de Saint-François)
Agnès Maltais, députée péquiste de Taschereau(19 of25)
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Agnès Maltais, qui représente ses concitoyens depuis 1998, a annoncé qu'elle laissait sa place à la relève parce qu'elle est « brûlée » après 20 ans en politique.

Au cours de sa carrière, elle a été ministre de la Culture et des Communications sous Lucien Bouchard, ministre déléguée à l’Emploi sous Bernard Landry etministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale sous Pauline Marois.

(credit:LA PRESSE CANADIENNE)
Karine Vallières, députée libérale de Richmond(20 of25)
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L'élue de 40 ans a annoncé, dans un billet de blogue, qu'elle voulait dédier les prochaines années à ses deux filles.

Son père, Yvon Vallières, a été député de Richmond pendant 36 ans. Karine Vallières a pris le relais en 2012, puis a été réélue en 2014. Elle est actuellement adjointe parlementaire du premier ministre, dans le volet jeunesse.

Mme Vallières n'écarte pas un possible retour en politique un jour.

(credit:Facebook/Karine Vallières, députée)
Claude Cousineau, député péquiste de Bertrand(21 of25)
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Claude Cousineau (au centre) se retire de la vie politique après 20 ans de carrière pour se rapprocher de sa famille.

Pendant sa carrière politique, il a été adjoint parlementaire des ministres à l’Économie et aux Finances, à la Santé et aux Services sociaux et aux Affaires municipales, entre autres.

(credit:LA PRESSE CANADIENNE)
André Drolet, député libéral de Jean-Lesage(22 of25)
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André Drolet a été élu et réélu sans interruption depuis 2008. Il a confié au Journal de Québec qu’il ne sollicitera pas un quatrième mandat pour des raisons familiales.

Il est adjoint parlementaire du ministre délégué aux Petites et Moyennes Entreprises, à l’Allègement réglementaire et au Développement économique régional.

(credit:Facebook/André Drolet)
Pierre Reid, député libéral d'Orford(23 of25)
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Le député Pierre Reid a annoncé le 12 février 2018 qu'il ne sollicitera pas un autre mandat lors des prochaines élections provinciales. (credit:LA PRESSE CANADIENNE/Jacques Boissinot)
Ghislain Bolduc, député libéral de Mégantic(24 of25)
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Le député libéral de Mégantic, Ghislain Bolduc, a annoncé le 16 mars 2018 qu'il ne se représentera pas aux prochaines élections provinciales. Il était député à l'Assemblée nationale depuis 2012. (credit:Facebook/Ghislain Bolduc)
Norbert Morin, député libéral de Côte-du-Sud(25 of25)
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Boucher de formation, Norbert Morin a annoncé qu'il quittait la politique. À 72 ans, il croit qu'un autre mandat serait de trop. Il continuera à travailler dans sa boucherie de Saint-François-de-la-Rivière-du-Sud.

(credit:LA PRESSE CANADIENNE)
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