Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

L'Iran a envoyé un "petit nombre d'agents" en Irak, selon le Pentagone

L'Iran a envoyé un "petit nombre d'agents" en Irak, selon le Pentagone

L'Iran a envoyé un "petit nombre d'agents" en Irak pour aider le gouvernement chiite du Premier ministre Nouri al-Maliki à faire face aux insurgés sunnites, a affirmé vendredi le Pentagone.

Le porte-parole du département américain de la Défense, le contre-amiral John Kirby, a évoqué la présence en Irak d'"agents révolutionnaires iraniens", vraisemblablement en référence à l'unité chargée des opérations secrètes au sein des Gardiens de la révolution iraniens.

Par le passé, Washington avait accusé cette unité, la Force al-Qods, de soutenir les insurgés chiites irakiens opposés à la présence militaire américaine. "Leur ingérence en Irak n'a rien de nouveau", a-t-il jugé.

Le contre-amiral Kirby s'est refusé à caractériser la présence iranienne en Irak, se contentant de soutenir que Washington avait "des indications selon lesquelles il y a au moins quelques agents en Irak".

"Mais je n'ai pas vu d'information sur des forces terrestres ou d'importantes unités", a-t-il ajouté, évoquant un "petit nombre" d'agents.

Les Etats-Unis avaient annoncé en début de semaine être ouverts à des discussions directes avec l'Iran concernant l'offensive de jihadistes sunnites qui menacent leur allié irakien, tout en excluant toute coopération militaire avec Téhéran.

Washington, qui a annoncé l'envoi de 300 conseillers militaires en Irak, avait également demandé Téhéran d'aider de manière "non communautaire" en Irak, c'est-à-dire en s'abstenant d'attiser les tensions entre chiites et sunnites.

Les deux gouvernements, qui n'ont plus de relations diplomatiques depuis 34 ans, ont parlé du dossier irakien mardi à Vienne, en marge des négociations entre l'Iran et les grandes puissances sur le programme nucléaire de Téhéran.

"Ce qui nous intéresse, c'est de communiquer avec les Iraniens pour qu'ils sachent clairement ce que nous pensons et que nous sachions clairement ce qu'ils pensent", a expliqué le chef de la diplomatie américaine John Kerry.

mra-ddl/are

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.