Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Mise en demeure: Pierre Karl Péladeau a entendu raison, croit la CAQ

Mise en demeure: Pierre Karl Péladeau a entendu raison, croit la CAQ
|
Open Image Modal
Jacques Boissinot/CP

QUÉBEC - La Coalition avenir Québec croit que le chef péquiste Pierre Karl Péladeau a fini par entendre raison, après avoir servi une mise en demeure à ses adversaires concernant le financement d'un institut de recherche qu'il veut fonder.

Le député caquiste Benoit Charette, qui était au nombre des personnes visées par cette procédure préliminaire à une poursuite, a affirmé qu'aucun développement ne s'est produit dans ce dossier.

La semaine dernière, la CAQ avait rejeté une invitation à la médiation formulée par M. Péladeau après l'envoi d'une mise en demeure.

Selon la formation politique, les questions soulevées sur le mode de financement de l'institut de recherche sur la souveraineté relevaient du débat politique et non de la justice.

Lors d'un point de presse, lundi, M. Charette a estimé que l'absence de réaction de M. Péladeau, à la suite de ce refus, montre qu'il s'est rangé à cet argument.

M. Charette, qui a participé lundi à l'audition du directeur général des élections, était visé par la procédure, tout comme le chef François Legault et le président de la CAQ, Stéphane Le Bouyonnec.

"On n'a rien reçu de notre côté, a-t-il dit. Probablement que M. Péladeau a tout simplement compris que le débat était politique. Il n'y a pas eu de suites de notre côté. On va espérer qu'il a entendu raison tout simplement."

Le mois dernier, après avoir sommé trois représentants caquistes de se rétracter, M. Péladeau les avait invités à participer plutôt à un processus de médiation.

La CAQ avait d'abord reçu une mise en demeure après avoir affirmé que le chef péquiste contreviendrait à la loi électorale et à ses dispositions sur le financement politique en dotant personnellement l'institut, qui n'a pas encore été créé, des fonds nécessaires à ses activités.

Plus tard, après avoir présenté un bilan de ses activités aux parlementaires, le DGE, Pierre Reid, a déclaré que ses services veilleront à s'assurer que le loi électorale soit respectée si le PQ va de l'avant avec son projet d'institut de recherche.

M. Reid a précisé qu'il faudra voir quel sera son lien avec la formation politique, peu importe la façon dont il est financé.

"Un député, de toutes façons, pourrait financer des recherches qui se font à l'Université Laval, mais il s'agit d'examiner quelle relation un organisme pourrait avoir avec un parti politique", a-t-il dit.

Alors que les péquistes plaident qu'ils mettront sur pied l'équivalent de L'Idée fédérale, dont certains membres ont des liens avec le Parti libéral du Québec, M. Reid a affirmé que l'organisme ne fait rien d'illégal.

"On n'a pas d'indication, on n'a pas eu de plainte à cet égard-là, qu'ils contreviendraient à la loi électorale", a-t-il dit.

VOIR AUSSI:

Open Image Modal

Open Image Modal

INOLTRE SU HUFFPOST

Six citations passées de Drainville sur PKP
En novembre, il s'inquiétait que le PQ effectue un virage à droite sous PKP.(01 of06)
Open Image Modal
«Est-ce qu'on aura un programme social-démocrate au PQ ou est-ce qu'il veut que le PQ prenne un virage vers la droite?» avait-il lancé, devant des jeunes souverainistes de l'Université Laval.
Contrairement à PKP, le père de la charte des valeurs estime avoir été «testé» politiquement.(02 of06)
Open Image Modal
«C’est une réalité objective qu’il n’a pas été aussi testé que moi, si ce n’est parce que je suis là depuis huit ans», a-t-il dit au début du mois d'avril.
Après la déclaration de monsieur Péladeau sur l'immigration et la démographie, il s'est toutefois montré prudent.(03 of06)
Open Image Modal
«Je ne fais aucune distinction entre un concitoyen dont les ancêtres sont arrivés ici en 1650 et un concitoyen dont la famille est arrivée à Dorval la semaine (passée)», avait-il dit, refusant de commenter directement les propos de son adversaire.
Lors du dernier débat du PQ, à Québec, Bernard Drainville a lancé plusieurs pointes en direction de PKP.(04 of06)
Open Image Modal
«On a cette tentation de s'accrocher à l'idée de l'homme providentiel, du sauveur, moi, je pense que c'est un mirage», a-t-il dit.
Il s'est montré inquiet au sujet de son plan sur la souveraineté.(05 of06)
Open Image Modal
«Ou bien tu n'as pas de plan et c'est très inquiétant ou bien tu en as un et tu ne veux pas nous le dévoiler et si jamais tu es élu on sera pogné avec et on ne saura pas pourquoi on a voté», a-t-il lancé.
Finalement, Bernard Drainville a soulevé des doutes sur les capacités de PKP à devenir chef de l'opposition officielle.(06 of06)
Open Image Modal
«Dans un mois, on va voter pour un chef. Quelqu'un capable d'affronter Philippe Couillard jour après jour et gagner le débat parlementaire, a-t-il dit, toujours pendant le débat de Québec. Quelqu'un capable de répondre aux journalistes tous les jours, sans s'enfarger.»

-- Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.