Julian Arredondo (COL/Trek), vainqueur de l'étape: "Je suis parti dans l'échappée, comme souvent depuis le début du Giro, pour marquer des points dans le classement de la montagne. Dans la montée finale, je voulais passer à l'attaque. Mais ma voiture d'équipe me répétait de rester tranquille, d'attendre encore. Ces conseils de calme, de patience, étaient les bons. Finalement, j'ai pu conclure. J'avais dit dès le Tour de San Luis (en janvier) que l'objectif était le Giro. J'ai essayé depuis le départ de viser la victoire d'étape. Je remercie mon équipe, le staff, Dirk DeMol, Andrea Tonti, tous ceux qui ont cru en moi quand j'étais inconnu. Pendant des années et des années, j'ai fait beaucoup de sacrifices, sans qu'on me fasse confiance. Je n'ai pas eu de place dans l'équipe Colombia. Mais j'ai fini par trouver une équipe dans laquelle je me sens bien."
Nairo Quintana (COL/Movistar), maillot rose: "Le Giro n'est pas fini. Cette étape a été assez tranquille. Il y a eu des attaques dans la montée d'arrivée, mais on a contrôlé les coureurs dangereux. L'équipe a fait du beau travail, une nouvelle fois. Je suis satisfait. J'avais de bonnes jambes. Mes sensations s'améliorent au fil des jours. Je pense que je peux faire un beau chrono au Monte Grappa. Il y a du dénivelé, ça doit me convenir."
Rigoberto Uran (COL/Omega Pharma), 2e du général: "Le contre-la-montre du Monte Grappa sera une journée importante, pour moi et pour le Giro."
Pierre Rolland (FRA/Europcar), 3e du général: "Je vais continuer à faire ce que je fais depuis le début, à prendre la course jour après jour. Aujourd'hui j'ai tenté de prendre du temps dans la montée finale. J'ai fait un bel effort aux 4 kilomètres mais c'est revenu."
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