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Yémen: retrait de rebelles armés des envisons de Sanaa

Yémen: retrait de rebelles armés des envisons de Sanaa

Des rebelles chiites ont commencé à se retirer de positions proches de la capitale yéménite Sanaa, conformément à un accord de trêve conclu avec des combattants de tribus alliées au parti islamiste Al-Islah.

Des responsables tribaux ont toutefois déploré la réticences de ces combattants à quitter des positions acquises par la force des armes et l'armée s'est déployée pour les empêcher de se repositionner dans la région.

Les combattants chiites d'Ansarullah, basés dans le nord du Yémen, tentent d'élargir leur zone d'influence et avancent en direction de la capitale. Certaines de leurs positions se trouvent à seulement 15 km de Sanaa.

Le chef d'une commission officielle chargée de superviser ce retrait, Ali Ghachmi, a déclaré lundi soir à l'agence officielle Saba que l'opération avait commencé dans la région de Hamdan, au nord-ouest de la capitale.

"Des éléments de la police militaire et des forces spéciales ont commencé à prendre le contrôle de positions évacuées par les rebelles après un accord de trêve", intervenu il y a une semaine, a-t-il déclaré.

Mais sur terrain, l'opération, qui a démarré avec plusieurs jours de retard, semble plus compliquée, selon des sources tribales et militaires.

Certains combattants ont refusé d'évacuer leurs positions, malgré un ultimatum de l'armée, ce qui a poussé le commandement militaire à déployer des renforts.

Selon une source tribale, l'une des difficultés concerne l'évacuation de rebelles originaires de la zone, qui rechignent à quitter la région.

"Il est prématuré de dire que tous les combattants ont quitté leurs positions", a ainsi déclaré un responsable de l'administration locale, en ajoutant que le processus était compliqué par "des interférences politiques".

Les rebelles d'Ansarullah tentent d'élargir leur zone d'influence en s'alliant avec des partisans de l'ancien président Ali Abdallah Saleh, et ont avancé ces derniers mois sur la capitale, mettant la pression sur le pouvoir intérimaire du président Abd Rabbo Mansour Hadi.

Le 14 mars, des milliers de leurs partisans se sont livrés à une démonstration de force à Omran, au nord de Sanaa, réclamant la démission du gouvernement qu'ils accusent de corruption.

Des combattants tribaux proches du parti islamiste Al-Islah ont tenté de faire barrage à l'avancée de ces rebelles chiites et les combats fait des dizaines de morts ces derniers mois.

mou/mh/fcc

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