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eleves
«À tous mes élèves à qui j’ai dit à demain, sans me douter de rien...»
Bon an mal an, ces idéologues aguerris ressortent cette « conclusion » des boules à mites pour tenter de faire entrer l'école publique dans le moule de la logique du marché.
Curieusement, personne ne veut privatiser la santé et avoir un système à deux vitesses, mais en éducation c'est le genre de système que nous avons. Si tu vas au privé, tu as plus de chance de réussir.
Aujourd'hui, les familles, les citoyens, les commerçants et l'école déplorent le manque de balises claires et de communication en amont compte tenu de la particularité du site par sa proximité scolaire, une première au Canada, contrairement à ce qui s'est fait ailleurs.
Les EHDAA font partie intégrante du système d'éducation publique et nous pouvons en être fiers, car ces élèves sont tout sauf un poids. Ils représentent bien souvent la définition même de la débrouillardise, voire même celle de la persévérance, car malgré toutes les embûches dressées devant eux, il en faut beaucoup pour les décourager.
Le bulletin chiffré est-il le meilleur outil pour ce faire? Est-il nécessaire de soumettre nos enfants, dès l'âge de 6 ou 7 ans, au stress et à la compétitivité qu'induit nécessairement la logique chiffrée?
Le scandale des notes gonflées, rapporté ces jours-ci dans l'actualité, n'est que le plus récent exemple des dérives de la logique comptable qui mène maintenant notre système public d'éducation.
