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Affaire Bettencourt: Nicolas Sarkozy s'exprime publiquement sur Facebook après sa mise en examen

Affaire Bettencourt : Sarkozy s'exprime publiquement sur Facebook
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NICOLAS SARKOZY - On ne l'avait pas encore entendu s'exprimer personnellement depuis sa mise en examen dans l'affaire Bettencourt. Ce lundi 25 mars, Nicolas Sarkozy, peu avant 15 heures, a privilégié sa page Facebook pour le faire.

Il y a effectivement qualifié d'"injuste" et "infondée" sa mise en examen pour abus de faiblesse à l'encontre de l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt, et promis de consacrer "toute (son) énergie" pour démontrer son "honnêteté" et sa "probité".

Voici son message:

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Dès jeudi, au soir de la mise en examen, Me Thierry Herzog, l'avocat de Nicolas Sarkozy, avait annoncé son intention de contester la décision devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Bordeaux, où se déroule l'enquête. Parlant de traitement "scandaleux" à l'égard de son client, Me Herzog avait aussi mis en cause le manque d'"impartialité" du juge Gentil, pris pour cible par un certain nombre de proches de l'ancien président, dont Henri Guaino, qui sera assigné pour "outrage à magistrat".

Des milliers de partages

Quinze minutes après sa publication, le statut de l'ancien président était "liké" près de 6000 fois pour 1000 commentaires.

Geoffroy Didier, co-fondateur de la Droite forte, s'est réjoui de cette façon pour le moins originale de communiquer:

On notera que c'est la deuxième fois depuis le 6 mai 2012, le jour du deuxième tour de l'élection présidentielle, que Nicolas Sarkozy utilise son compte Facebook pour communiquer. Ce compte affiche d'ailleurs toujours son slogan de campagne de l'époque, "La France forte".

La premier message post-élection était un message de fin d'année le 24 décembre 2012.

INOLTRE SU HUFFPOST

Sarkozy mis en examen: les réactions
Brice Hortefeux (UMP)(01 of07)
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L\'ancien ministre et président de l\'association des Amis de Nicolas Sarkozy voit dans la mise en examen de l\'ex-chef de l\'Etat \"l\'acharnement de quelques-uns\". \"Comment ne pas s\'étonner d\'un traitement aussi exceptionnel et exclusivement à charge?\", s\'interroge t-il dans un communiqué. (credit:AFP)
Christian Estrosi (UMP)(02 of07)
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Christian Estrosi, député-maire UMP de Nice, a dénoncé jeudi soir des \"méthode au relent politique évident\" après la mise en examen de Nicolas Sarkozy.\n\n\"Chacun remarquera que cette décision intervient 48H après la mise en cause d\'un ministre socialiste sans doute pour faire compensation\", écrit le député, membre de l\'association des amis de Nicolas Sarkozy, dans un communiqué.\n\nIl souligne que \"Nicolas Sarkozy a déjà dit que ces allégations en pleine campagne présidentielle et sans le moindre début d\'une preuve relevaient de l\'argutie politicienne\".\n\n\"Je dénonce ces méthodes au relent politique évident\", ajoute-t-il en \"espérant que la justice de notre pays ne permettra pas longtemps encore l\'instrumentalisation de cette affaire\".\n\n\"Je réaffirme mon amitié et mon soutien à Nicolas Sarkozy comme le font même si cela dérange les socialistes au pouvoir beaucoup de Français \", conclut Christian Estrosi. (credit:AFP)
Jean-Luc Mélenchon (FdG)(03 of07)
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Jean-Luc Mélenchon, coprésident du parti de gauche (PG), a jugé jeudi soir que Nicolas Sarkozy était mis en examen \"pour des motifs extrêmement graves moralement\" et que \"la racine des problèmes est dans un modèle démocratique où l\'argent règne sur tout\".\n\n\"Après Chirac voici le deuxième Président de la Ve République inculpé pour des motifs extrêmement graves moralement\", écrit Jean-Luc Mélenchon dans un communiqué.\n\n\"Dans les deux cas la racine des problèmes est dans un modèle de démocratie où l\'argent règne sur tout et sur tous, dans les choix politiques comme dans les pratiques personnelles\", ajoute l\'ancien candidat du Front de gauche à la présidentielle.\n\n\"Vivement l\'heure du coup de balai général sur le système et la refondation de notre République\", termine-t-il. (credit:AFP)
Marine Le Pen (FN)(04 of07)
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La présidente du Front national, Marine Le Pen, a estimé à propos de la mise en examen de Nicolas Sarkozy que \"s\'ils étaient avérés, les faits qui motivent l\'enquête du juge Gentil seraient particulièrement graves\".\n\nMme Le Pen a souligné ainsi dans son communiqué qu\'il \"s\'agirait d\'un abus de faiblesse sur une femme âgée et diminuée, dans le cadre du financement illégal d\'une campagne électorale\".\n\n\"Toujours présumé innocent, Nicolas Sarkozy ne peut en revanche en aucun cas rester membre du Conseil constitutionnel, sa situation judiciaire l\'empêchant aujourd\'hui d\'exercer cette fonction avec l\'impartialité et la neutralité requises\", a ajouté la présidente du FN.\n\nPour elle, \"après un quinquennat marqué par d\'innombrables affaires et un climat totalement contraire à la République irréprochable qu\'il avait pourtant promise, Nicolas Sarkozy opère, via cette affaire judiciaire, un retour dans la vie publique certainement assez différent de celui qu\'il s\'était imaginé\". (credit:AFP)
David Assouline, porte-parole du PS(05 of07)
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David Assouline, porte-parole du Parti socialiste, a jugé jeudi soir que l\'objet de la mise en examen de Nicolas Sarkozy était \"grave pour un ancien président de la République\" tout en appelant à respecter la \"présomption d\'innocence\".\n\n\"La justice fait son travail et doit pouvoir continuer à le faire en toute sérénité, comme pour n\'importe quel autre justiciable\", a-t-il déclaré à l\'AFP.\n\n\"Bien sûr, l\'objet de la mise en examen de Nicolas Sarkozy +abus de faiblesse+ est grave pour un ancien président de la République. Mais comme tous les citoyens dans la même situation, il bénéficie de la présomption d\'innocence\", a-t-il ajouté (credit:AFP)
Geoffroy Didier (UMP)(06 of07)
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Geoffroy Didier, co-président du collectif de l\'UMP \"la droite forte\", s\'est dit jeudi soir \"choqué\" par \"l\'acharnement judiciaire contre Nicolas Sarkozy\".\n\n\"Je suis surpris et choqué, surpris parce que je suis convaincu de la parfaite intégrité de Nicolas Sarkozy et choqué parce que j\'observe un acharnement judiciaire contre Nicolas Sarkozy\", a déclaré sur BFMTV le conseiller régional UMP, en réagissant à la mise en examen de l\'ancien chef de l\'Etat.\n\nIl a fait valoir qu\'il y avait \"un traitement à part à l\'endroit de Nicolas Sarkozy, un homme parfaitement intègre\".\n\n\"Sans doute pour avoir dit un certain nombre de vérités, sans doute pour avoir condamné les dérives du milieu judiciaire, aujourd\'hui certains ont décidé de régler des comptes personnels avec Nicolas Sarkozy\", a-t-il accusé. (credit:AFP)
Thiery Mariani (UMP)(07 of07)
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Le député UMP des Français à l\'étranger s\'est \"interrogé\" sur \"l\'impartialité\" du juge d\'instruction en charge de l\'affaire Jean-Michel Gentil. Il se demande \"si certains juges rendent leur décision au nom du peuple français ou en fonction de leurs convictions\". (credit:AFP)
Les mis en examen de laffaire Bettencourt
François-Marie Banier, le dandy(01 of12)
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L\'ami photographe de Liliane Bettencourt, à l\'origine de toute cette affaire après la plainte pour abus de faiblesse déposée contre lui fin 2007 par Françoise Bettencourt Meyers, fille de la milliardaire, a été aussi le premier mis en examen, le 14 décembre 2011, pour abus de faiblesse, abus de confiance, escroquerie aggravés et blanchiment.\nLe 7 octobre, il est renvoyé devant le tribunal correctionnel. (credit:AFP)
Martin d'Orgeval, l'ami de Banier(02 of12)
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Martin d\'Orgeval (à gauche) compagnon de Jean-Marie Banier, a été mis en examen le 14 décembre 2011 pour abus de faiblesse, blanchiment, et recel de ces délits. (credit:AFP)
Patrice de Maistre, l'ex-homme de confiance(03 of12)
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L\'ancien homme de confiance des Bettencourt, a été mis en examen le 15 décembre 2011 pour abus de faiblesse, complicité d\'abus de confiance et d\'escroquerie aggravés, et pour blanchiment. Le 22 mars 2012 il a également été mis en examen pour abus de biens sociaux, et le 12 juin 2012, pour trafic d\'influence actif. M. de Maistre a fait 88 jours de détention provisoire dans cette affaire. (credit:AFP)
Eric Woerth, le trésorier de l'UMP(04 of12)
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L\'ancien trésorier de la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy, et ancien ministre du Budget puis du Travail, a été mis en examen le 9 février 2012 pour recel d\'une somme remise par Patrice de Maistre. Il a aussi été mis en examen pour trafic d\'influence passif le 8 février 2012. (credit:AFP)
Pascal Wilhelm, l'avocat (05 of12)
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L\'avocat, successeur de Patrice de Maistre comme homme de confiance de Liliane Bettencourt, a été mis en examen le 13 juin 2012 pour abus de faiblesse, et le 11 février 2013 pour escroquerie. (credit:AFP)
Alain Thurin, l'infirmier(06 of12)
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L\'ancien infirmier de Liliane Bettencourt, a été mis en examen le 11 juillet 2012 pour abus de faiblesse.
Fabrice Goguel, le fiscaliste(07 of12)
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L\'avocat fiscaliste de Liliane Bettencourt a été mis en examen le 6 septembre 2012 pour abus de faiblesse, escroquerie et abus de confiance.\nComme Nicolas Sarkozy, il obtient un non-lieu au terme de l\'instruction le 7 octobre 2013. (credit:AFP)
Carlos Cassina Vejarano, le gestionnaire des Seychelles(08 of12)
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L\'ancien gestionnaire de l\'île seychelloise de Liliane Bettencourt, a été mis en examen le 26 octobre 2012 pour abus de faiblesse et escroquerie.\n (credit:AFP)
Stéphane Courbit, le producteur(09 of12)
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Le patron de LOV Group, a été mis en examen le 19 février 2013 pour escroquerie et recel d\'abus de faiblesse. (credit:AFP)
Nicolas Sarkozy, le président(10 of12)
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Placé sous le statut de témoin assisté depuis le 22 novembre 2012, l\'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, est finalement mis en examen pour abus de faiblesse le 21 mars 2013.\nMais le 7 octobre, il obtient un non-lieu au terme de l\'instruction. (credit:AFP)
Pascal Bonnefoy, l'ancien majordome(11 of12)
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L\'ancien majordome de Liliane Bettencourt a été mis en examen le 14 mars 2012 pour atteinte à l\'intimité de la vie privée. (credit:AFP)
Isabelle Prevost-Desprez, la juge(12 of12)
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La juge de Nanterre qui avait mené une perquisition chez Liliane Bettencourt le 1er septembre 2010, révélée par le Monde le même jour, a été mise en examen le 3 juillet 2012, dans cette affaire distincte du reste du dossier, et instruite par un autre juge, pour violation du secret professionnel. (credit:AFP)

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