1. La double mastectomie est-elle vraiment plus prudente?(01 of10)
Open Image ModalCe que l'on entend : «Oh bah c'est quand même plus prudent», «regarde Angelina Jolie, elle l'a fait», «au moins on est sûre de ne pas en avoir»...Ce qu'il en est vraiment : Il faut remettre les choses dans leur contexte. Non, la double mastectomie n'est pas plus prudente. En tout cas, «elle n'est pas nécessaire pour les femmes qui n'ont pas de mutations génétiques. Pour celles qui malheureusement en ont, il faut alors en discuter», précise le docteur Espié. Mais la double mastectomie mesdames, c'est comme les antibiotiques, ce n'est pas automatique.Pour ce qui est d'Angelina Jolie, elle est un cas à part. À cause d'un gène particulier, la star hollywoodienne avait, selon les médecins, 87 % de risques de développer un cancer du sein si elle gardait sa poitrine. Un diagnostic qui heureusement concerne peu de femmes.) (credit:DR)
2. Votre corps est-il détruit à jamais après un cancer du sein?(02 of10)
Open Image ModalCe que l'on entend : «Ça doit être horrible», «T'imagine...», «Tu ne dois plus te reconnaître»...Ce qu'il en est vraiment : Halte là! Doucement les idées reçues! C'est l'une des questions qui angoissent le plus les femmes. Et si mon corps changeait à jamais? En réalité, tout est une question de psychologie, explique le docteur. «Forcément, si une femme a reçu une ablation d'un sein, son corps change à jamais, mais le plus important, c'est sa façon de l'accepter. À chaque femme sa réaction. Certaines ayant subi une mastectomie vont accepter leur corps mutilé plutôt facilement tandis que d'autres auront été traumatisées par une cicatrice pourtant pas si imposante.» Tout est une question de ressenti. mais malheureusement. avant de l'avoir vécu. on ne sait pas quelle sera notre réaction. (credit:DR)
3. Les fruits et légumes ont-il vraiment un impact?(03 of10)
Open Image ModalCe que l'on entend : «Les fruits et légumes, c'est anti-cancérigène».Ce qu'il en est vraiment : «Rien n'est démontré pour le cancer du sein. En termes d'alimentation, on préconise d'éviter les aliments gras et sucrés, les plats préparés, l'huile de palme, l'alcool... En revanche, il n'est pas encore réellement prouvé que tel ou tel aliment est anti-cancérigène. L'important est surtout de changer notre appréhension de la nutrition. Ne pas penser nutriment par nutriment, mais plutôt considérer l'alchimie entre les aliments». (credit:DR)
4. L'auto examen et la mammographie sont-ils les meilleurs moyens de le prévenir?(04 of10)
Open Image ModalCe que l'on entend : «On est parfois sur-diagnostiqué», «L'auto-examen, c'est pas forcément nécessaire, mieux vaut voir un médecin»...Ce qu'il en est vraiment : On n'est pas tous médecins et capables de déterminer si l'on souffre ou non d'un cancer du sein. Mais observer son corps, garder un œil dessus est une des étapes de la prévention. «Aujourd'hui, la mammographie est considérée comme le meilleur diagnostique en matière de rapport coût-efficacité, explique le docteur. Cet examen est aussi peu toxique et pas trop mal toléré par les femmes qui y sont soumises. L'IRM peut être aussi recommandé, en revanche il augmente le risque de faux positifs dû à son analyse plus profonde. L'examen le plus conseillé est l'échographie doublée d'une mammographie.» (credit:DR)
5. Le fait d'avoir des enfants réduit-il vraiment les risques?(05 of10)
Open Image ModalCe que l'on entend : «Il paraît qu'avoir des enfants réduit les risque».Ce qu'il en est vraiment : C'est vrai. Enfin... pas dans tous les cas. Mais «statistiquement, avoir son premier enfant avant 25 ans et en mettre au monde plusieurs (environ 5) divise les risques par 2». Alors les filles, au boulot! (credit:DR)
6. Les déodorants et antisudorifiques peuvent-ils entraîner un cancer du sein?(06 of10)
Open Image ModalCe que l'on entend : «C'est hyper nocif», «ça provoque le cancer»...Ce qu'il en est vraiment : On ne sait pas. Point. Certaines études expliquent que oui, d'autres clament le contraire. «Les seuls composants réellement remis en question sont les sels d'aluminium à cause de leur structure chimique proche des œstrogènes. Ils pourraient alors influencer l'activité des hormones sexuelles féminines, mais il s'agit simplement d'une hypothèse.» (credit:DR)
7. Les implants mammaires sont-ils dangereux?(07 of10)
Open Image ModalCe que l'on entend : «Une belle poitrine, ok mais si c'est pour avoir un cancer du sein, non merci.»Ce qu'il en est vraiment : «Les implants n’entraînent pas de cancer du sein. Ils rendent simplement la surveillance plus difficile, mais pour les radiologues habitués, cela ne pose pas de problème. Des cas exceptionnels de lymphomes associés à ces implants ont été relevés. Mais les études sont à poursuivre, on ne sait pas encore s'il s'agit d'un réel danger ou d'un pur hasard.» (credit:BR)
8. Le soutien-gorge joue-t-il un jeu dans le développement du cancer du sein?(08 of10)
Open Image ModalCe que l'on entend : «Les filles qui dorment avec leur soutien-gorge augmentent leurs risques», «C'est pas bon de garder sa poitrine étriquée».Ce qu'il en est vraiment : Encore une fois, c'est une idée reçue. «L'armature du soutien-gorge peut créer des microtraumatismes au niveau des tissus adipeux et de mini-cicatrices peuvent alors apparaître. Mais c'est le seul défaut avéré du soutien-gorge.» (credit:DR)
9. La pilule augmente-t-elle les risques?(09 of10)
Open Image ModalCe que l'on entend : BEAUCOUP DE CHOSES!Ce qu'il en est vraiment : Elle en a pris pour son grade la pilule ces dernières années! «Concernant le cancer du sein, si l'on considère l'ensemble des femmes, elle n'augmente pas les risques. En revanche, chez les femmes jeunes (moins de 40 ans), selon certaines études, on peut observer des excès de risques chez les individus sous pilule. Elle pourrait alors provoquer l'accélération de la vitesse de croissance de cellules cancérigènes déjà présentes dans l'organisme. Mais encore une fois, pas d'alarmisme, le risque est faible.» (credit:DR)
10. Les femmes plus grandes ont-elles vraiment plus de risque d'en développer un?(10 of10)
Open Image ModalCe que l'on entend : «Plus t'es grande, plus t'as de risques.»Ce qu'il en est vraiment : Malheureusement pour les femmes grandes, c'est vrai. Pas de panique, encore une fois les risques sont faibles. La théorie est valable pour de nombreux cancers, pas uniquement celui du sein. Le phénomène s'explique simplement : «le cancer étant lié à la croissance, plus on développe des hormones, plus on a de risques d'être touché par un cancer.» (credit:DR)