Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Délais pour une mammographie: le bonnet d'âne pour Rimouski et pour Maria

Délais pour une mammographie: le bonnet d'âne pour deux hôpitaux

Deux hôpitaux de l'Est du Québec n'ont pas atteint les normes fixées par le ministère de la Santé pour les délais d'une mammographie de dépistage.

Selon les données publiées en août dernier, les délais d'attente pour l'obtention d'une mammographie à titre préventif sont de 14 semaines à l'hôpital de Maria et de 14 à 26 semaines (soit six mois) à l'hôpital de Rimouski.

Rimouski est d'ailleurs à l'avant-dernier rang de tous les hôpitaux du Québec quant au respect de la cible de Québec qui est de six semaines.

Open Image Modal

Au Québec, cette cible pour une mammographie de dépistage est respectée presque partout sauf dans une douzaine d'hôpitaux.

À Maria et à Rimouski, toutefois, la situation est moins alarmante que ce que laisse entendre à première vue les chiffres. Toutes les femmes qui doivent passer une mammographie d'urgence sont exclues de cette liste qui ne comprend que celles qui sont inscrites au programme de prévention.

L'hôpital de Rimouski, plus particulièrement, explique que le sondage a été réalisé au mois d'août, soit avant la planification des rendez-vous pour la saison. Toutes les femmes sur la liste d'attente ont depuis été vues dans un délai de six semaines suivant la nouvelle planification.

À l'hôpital de Maria, les délais d'attente qui étaient de 21 semaines l'an dernier sont en fait redescendus à 14 semaines cette année, ce qui constitue une amélioration.

Les délais d'attente de tous les autres hôpitaux du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie sont de six semaines et moins. C'est l'hôpital de Gaspé qui présente la meilleure performance, soit une seule semaine d'attente.

Open Image Modal

Open Image Modal

INOLTRE SU HUFFPOST

10 idées reçues sur le cancer du sein
1. La double mastectomie est-elle vraiment plus prudente?(01 of10)
Open Image Modal
Ce que l'on entend : «Oh bah c'est quand même plus prudent», «regarde Angelina Jolie, elle l'a fait», «au moins on est sûre de ne pas en avoir»...Ce qu'il en est vraiment : Il faut remettre les choses dans leur contexte. Non, la double mastectomie n'est pas plus prudente. En tout cas, «elle n'est pas nécessaire pour les femmes qui n'ont pas de mutations génétiques. Pour celles qui malheureusement en ont, il faut alors en discuter», précise le docteur Espié. Mais la double mastectomie mesdames, c'est comme les antibiotiques, ce n'est pas automatique.Pour ce qui est d'Angelina Jolie, elle est un cas à part. À cause d'un gène particulier, la star hollywoodienne avait, selon les médecins, 87 % de risques de développer un cancer du sein si elle gardait sa poitrine. Un diagnostic qui heureusement concerne peu de femmes.) (credit:DR)
2. Votre corps est-il détruit à jamais après un cancer du sein?(02 of10)
Open Image Modal
Ce que l'on entend : «Ça doit être horrible», «T'imagine...», «Tu ne dois plus te reconnaître»...Ce qu'il en est vraiment : Halte là! Doucement les idées reçues! C'est l'une des questions qui angoissent le plus les femmes. Et si mon corps changeait à jamais? En réalité, tout est une question de psychologie, explique le docteur. «Forcément, si une femme a reçu une ablation d'un sein, son corps change à jamais, mais le plus important, c'est sa façon de l'accepter. À chaque femme sa réaction. Certaines ayant subi une mastectomie vont accepter leur corps mutilé plutôt facilement tandis que d'autres auront été traumatisées par une cicatrice pourtant pas si imposante.» Tout est une question de ressenti. mais malheureusement. avant de l'avoir vécu. on ne sait pas quelle sera notre réaction. (credit:DR)
3. Les fruits et légumes ont-il vraiment un impact?(03 of10)
Open Image Modal
Ce que l'on entend : «Les fruits et légumes, c'est anti-cancérigène».Ce qu'il en est vraiment : «Rien n'est démontré pour le cancer du sein. En termes d'alimentation, on préconise d'éviter les aliments gras et sucrés, les plats préparés, l'huile de palme, l'alcool... En revanche, il n'est pas encore réellement prouvé que tel ou tel aliment est anti-cancérigène. L'important est surtout de changer notre appréhension de la nutrition. Ne pas penser nutriment par nutriment, mais plutôt considérer l'alchimie entre les aliments». (credit:DR)
4. L'auto examen et la mammographie sont-ils les meilleurs moyens de le prévenir?(04 of10)
Open Image Modal
Ce que l'on entend : «On est parfois sur-diagnostiqué», «L'auto-examen, c'est pas forcément nécessaire, mieux vaut voir un médecin»...Ce qu'il en est vraiment : On n'est pas tous médecins et capables de déterminer si l'on souffre ou non d'un cancer du sein. Mais observer son corps, garder un œil dessus est une des étapes de la prévention. «Aujourd'hui, la mammographie est considérée comme le meilleur diagnostique en matière de rapport coût-efficacité, explique le docteur. Cet examen est aussi peu toxique et pas trop mal toléré par les femmes qui y sont soumises. L'IRM peut être aussi recommandé, en revanche il augmente le risque de faux positifs dû à son analyse plus profonde. L'examen le plus conseillé est l'échographie doublée d'une mammographie.» (credit:DR)
5. Le fait d'avoir des enfants réduit-il vraiment les risques?(05 of10)
Open Image Modal
Ce que l'on entend : «Il paraît qu'avoir des enfants réduit les risque».Ce qu'il en est vraiment : C'est vrai. Enfin... pas dans tous les cas. Mais «statistiquement, avoir son premier enfant avant 25 ans et en mettre au monde plusieurs (environ 5) divise les risques par 2». Alors les filles, au boulot! (credit:DR)
6. Les déodorants et antisudorifiques peuvent-ils entraîner un cancer du sein?(06 of10)
Open Image Modal
Ce que l'on entend : «C'est hyper nocif», «ça provoque le cancer»...Ce qu'il en est vraiment : On ne sait pas. Point. Certaines études expliquent que oui, d'autres clament le contraire. «Les seuls composants réellement remis en question sont les sels d'aluminium à cause de leur structure chimique proche des œstrogènes. Ils pourraient alors influencer l'activité des hormones sexuelles féminines, mais il s'agit simplement d'une hypothèse.» (credit:DR)
7. Les implants mammaires sont-ils dangereux?(07 of10)
Open Image Modal
Ce que l'on entend : «Une belle poitrine, ok mais si c'est pour avoir un cancer du sein, non merci.»Ce qu'il en est vraiment : «Les implants n’entraînent pas de cancer du sein. Ils rendent simplement la surveillance plus difficile, mais pour les radiologues habitués, cela ne pose pas de problème. Des cas exceptionnels de lymphomes associés à ces implants ont été relevés. Mais les études sont à poursuivre, on ne sait pas encore s'il s'agit d'un réel danger ou d'un pur hasard.» (credit:BR)
8. Le soutien-gorge joue-t-il un jeu dans le développement du cancer du sein?(08 of10)
Open Image Modal
Ce que l'on entend : «Les filles qui dorment avec leur soutien-gorge augmentent leurs risques», «C'est pas bon de garder sa poitrine étriquée».Ce qu'il en est vraiment : Encore une fois, c'est une idée reçue. «L'armature du soutien-gorge peut créer des microtraumatismes au niveau des tissus adipeux et de mini-cicatrices peuvent alors apparaître. Mais c'est le seul défaut avéré du soutien-gorge.» (credit:DR)
9. La pilule augmente-t-elle les risques?(09 of10)
Open Image Modal
Ce que l'on entend : BEAUCOUP DE CHOSES!Ce qu'il en est vraiment : Elle en a pris pour son grade la pilule ces dernières années! «Concernant le cancer du sein, si l'on considère l'ensemble des femmes, elle n'augmente pas les risques. En revanche, chez les femmes jeunes (moins de 40 ans), selon certaines études, on peut observer des excès de risques chez les individus sous pilule. Elle pourrait alors provoquer l'accélération de la vitesse de croissance de cellules cancérigènes déjà présentes dans l'organisme. Mais encore une fois, pas d'alarmisme, le risque est faible.» (credit:DR)
10. Les femmes plus grandes ont-elles vraiment plus de risque d'en développer un?(10 of10)
Open Image Modal
Ce que l'on entend : «Plus t'es grande, plus t'as de risques.»Ce qu'il en est vraiment : Malheureusement pour les femmes grandes, c'est vrai. Pas de panique, encore une fois les risques sont faibles. La théorie est valable pour de nombreux cancers, pas uniquement celui du sein. Le phénomène s'explique simplement : «le cancer étant lié à la croissance, plus on développe des hormones, plus on a de risques d'être touché par un cancer.» (credit:DR)

-- Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.