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«La Ville» à l'Espace GO : Sophie Cadieux savoure les derniers moments de sa résidence d'artiste (ENTREVUE)

«La Ville» à l'Espace GO : Sophie Cadieux savoure les derniers moments de sa résidence d'artiste (ENTREVUE)
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Leda St-Jacques

Il y a près de trois ans, Sophie Cadieux a débuté une résidence d’artiste à l’Espace GO, où on lui demandait de porter des projets, de proposer des textes, d’approcher des collaborateurs et de questionner sa vision du théâtre. Avec la présentation de La Ville, où elle joue sous la direction de Denis Marleau, et de Tu iras la chercher, sa toute première mise en scène, l’artiste mettra fin à un chapitre important de sa carrière.

Le cycle théâtral de l’artiste en résidence a d’abord été marqué par Blanche-Neige et la Belle au bois dormant, où elle a revisité les histoires de princesses avec un traitement aussi éclaté que corrosif, ainsi que La Fureur de ce que je pense, une pièce tirée des textes de Nelly Arcan.

«La résidence a été une forme de mise au monde artistique pour moi, explique Sophie Cadieux. La directrice du théâtre, Ginette Noiseux, voulait que j’habite les lieux et que mes désirs viennent au monde. Je devenais une comédienne qui réfléchit, qui écrit et qui investit le théâtre avec des pièces, des photos et de petites installations. »

«J’ai l’impression d’avoir entamé une réflexion sur la femme et l’actrice que je suis. Je ne me suis pas nécessairement encore trouvée, mais c’est le parcours qui est fascinant. J’ai une soif de recherche que je ne pourrai plus taire à présent. J’ai envie de faire naître des projets et de les mettre au monde, même si c’est uniquement en tant que comédienne, en amont de la réflexion.»

Le choix de La Ville est né d’un travail d’improvisation entre Denis Marleau et Sophie Cadieux. «On était dans un processus de recherche et on filmait des choses, comme j’ai l’habitude de travailler. Mais Denis est un homme de texte, qui aime sonder les auteurs. Il avait envie de revenir au texte, et il a amené celui de Marin Crimp. Quand on l’a lu, j’ai tout de suite senti qu’il faisait écho à la question de ce à quoi je correspondais. Après Blanche-Neige, qui était une confrontation entre l’image de fille et de femme qui oscillait en moi, les textes de Nelly Arcand qui portaient un regard sur l’intime, La Ville se concentrait sur le regard de l’autre, sur l’extérieur. Un peu comme si le filon de ma résidence de trois ans se déployait.»

La pièce est campée à Londres, au début des années 2000, alors qu’un homme voit son univers basculer après la perte de son emploi.

«L’auteur observe ce qui se produit quand un homme blanc contemporain perd sa fonction de travailleur et sa validation sociale. Il se demande comment forger son intérieur face au monde extérieur qui nous menace et tente de nous définir. Ça peut sembler intangible d’un point de vue émotionnel, mais ce n’est pas compliqué. Les personnages se parlent normalement de leur journée, de ce qu’ils ont vu et fait, mais on finit par se demander si ce qu’ils nous racontent est vrai ou faux.»

Comment se transforme le regard qu’une femme porte sur son mari désormais sans emploi ? Quel est le point de vue de leur petite fille, résultat de leur amour ? Quelle est cette étrange menace, caractérisée par la voisine et le reste de la ville, qui vient troubler le couple ?

Telles sont quelques-unes des questions soulevées dans cette oeuvre mise en scène par Denis Marleau, qui a choisi de privilégier le dépouillement pour représenter la cité. «Les personnages sont prédominants dans cet espace, mais on sent qu’il existe quelque chose d’impalpable autour d’eux qui les magnifie.»

Cette première collaboration avec le créateur a poussé Sophie Cadieux dans une direction peu explorée par le passé. «Denis m’a amenée à distiller mon énergie exacerbée pour livrer quelque chose de beaucoup plus femme. On reste dans la rigueur du texte pour faire entendre la langue de Martin Crimp. Le texte est entendu comme un personnage qui se retrouve au-devant de nous. C’est une espèce de tranquillité dans la puissance. »

La Ville sera à l’affiche de l’Espace GO du 28 janvier au 22 février 2014, alors que Tu iras la chercher y sera présentée du 11 au 22 mars 2013. Plus d'informations au http://www.espacego.com/saison2013-14/la_ville.php

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EDGE OF TOMORROW de Doug Liman\n\nDans un futur proche, des extra-terrestres ont fait de notre planète un lieu ravagé. Sur les cendres de millions de victimes humaines, le colonel Cage (Tom Cruise) tente sans grand succès de renverser la tendance. Quelques minutes avant de mourir, le voilà pris dans une faille temporelle. Il ressuscite un jour avant l’assaut final. De la pure science-fiction tirée du roman d’Hiroshi Sakurazaka.
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