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Le Parti québécois est sur le chemin des victoires

Les semaines qui se sont écoulées depuis l'élection de notre nouveau chef, Jean-François Lisée, nous auront permis d'effectuer nos premiers pas sur le chemin des victoires, le chemin qui nous mènera, d'abord, au pouvoir en 2018, puis qui conduira, en 2022, à un mandat de réaliser l'indépendance.
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Les semaines qui se sont écoulées depuis l'élection de notre nouveau chef, Jean-François Lisée, nous auront permis d'effectuer nos premiers pas sur le chemin des victoires, le chemin qui nous mènera, d'abord, au pouvoir en 2018, puis qui conduira, en 2022, à un mandat de réaliser l'indépendance. Dès le soir de son élection, Jean-François s'est mis à travailler à réunir toute l'équipe du Parti québécois pour nous engager résolument vers la prochaine élection.

Les défis qui nous attendaient étaient nombreux. Nous devions premièrement amorcer le dialogue avec nos collègues solidaires, notamment en proposant une alliance des forces souverainistes dans Verdun. L'ouverture qu'ils ont démontrée, à l'issue de leur congrès de novembre dernier, constitue un point tournant sur le chemin du rassemblement. Notre chef a également donné le mandat à Véronique Hivon de travailler à la réforme du mode de scrutin avec tous les partis qui y sont favorables.

Ensuite, nous devions présenter une position claire et consensuelle sur l'identité. Sous la direction du nouveau président de caucus, le premier à avoir été élu par ses pairs, c'est désormais chose faite et, qui plus est, sans qu'on ait compromis nos discussions avec nos partenaires souverainistes.

Il y a aussi les régions. Négligées, voire abandonnées, par le gouvernement libéral, elles ont trouvé leur porte-voix en la personne de Sylvain Gaudreault, à qui notre chef a confié le mandat de maintenir à l'avant-plan les enjeux qui les concernent, de façon à ce que les libéraux ne puissent plus les ignorer. Jean-François a d'ailleurs clairement donné le ton en consacrant sa première semaine de questions à l'Assemblée nationale aux régions.

Il nous appartenait également de lancer les initiatives indépendantistes annoncées par notre nouveau chef lors de sa campagne. Sans attendre, Martine Ouellet - pour l'opération 50 + 1 réponses sur l'indépendance - et Stéphane Bergeron - pour L'Autre 150e - se sont mis à l'œuvre.

Puis, Paul Saint-Pierre Plamondon a entrepris d'ouvrir grand la porte du Parti québécois. Jeunes, urbains, travailleurs, agriculteurs, tous osent aujourd'hui repenser le PQ à nos côtés. Le chaleureux accueil que notre chef a reçu des agriculteurs et des travailleurs, entre autres, à l'occasion de prises de parole augure bien pour l'avenir.

Sur le terrain des idées, par la prise de position en faveur de l'environnement, d'une hausse du salaire minimum à 15 $ l'heure, en faveur des régions et des PME, nous avons clairement exprimé nos choix, contraires à ceux de nos deux adversaires fédéralistes de droite à l'Assemblée nationale. Nous voulons faire du Parti Québécois bien plus que l'opposition officielle. Nous voulons en faire une force positive de proposition. Nous voulons devenir l'«alternative» naturelle. Les citoyennes et citoyens du Québec peuvent compter sur nous; nous continuerons à nous battre pour plus de nationalisme économique, pour passer, enfin, de l'austérité à l'humanité. Nous proposerons d'en faire davantage pour les familles, pour des garderies plus abordables, pour une vraie gratuité à l'école, en établissant un crédit solidarité qui aidera les familles en difficulté à payer un panier d'épicerie bientôt hors de prix. Nous continuerons de militer pour que le droit à l'oubli, qui mettra fin à la discrimination touchant les survivants du cancer, devienne réalité.

Chaque jour, nous voyons notre chef imposer ses priorités. En quelques semaines, Jean-François s'est amusé à retirer au premier ministre deux de ses arguments d'attaque favoris : d'abord, celui sur l'indépendance. S'il veut en parler, parlons-en sérieusement, dans un vrai débat, pas en débitant des slogans fédéralistes, et prenons le temps de le faire. Puis, celui à propos du déficit imaginaire de 7 G$, toujours invoqué par M. Couillard pour justifier ses plus inexcusables compressions; aucune source crédible ne défend ce chiffre absurde.

Notre chef nous a également demandé d'assurer une présence régulière dans tous les médias : francophones, anglophones, télés, radios, réseaux sociaux. En parlant directement aux citoyens des propositions du Parti québécois, en nous rendant sur le terrain, nous envoyons un signal fort à nos militants : nous sommes avec vous. Ce travail a porté ses fruits, alors que notre vote a connu une forte progression lors des dernières élections partielles et que nous nous apprêtons à accueillir, au retour des fêtes, deux nouveaux collègues à l'Assemblée nationale.

Ce furent huit semaines remplies, et le bilan est positif : des militants engagés, une équipe soudée, un chef bien aux commandes et une population qui répond positivement à nos efforts.

Ensemble, nous continuons notre marche sur le chemin des victoires!

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La souveraineté du Québec en dix citations
«Vive le Québec libre!»(01 of10)
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«Je vais vous confier un secret que vous ne répéterez pas. Ce soir ici, et tout le long de ma route, je me trouvais dans une atmosphère du même genre que celle de la Libération. [...] Vive Montréal ! Vive le Québec! Vive le Québec libre! Vive le Canada français! Et vive la France!» — Le président français Charles de Gaulle sur le balcon de l’hôtel de ville de Montréal, le 24 juillet 1967 (credit:Archives de la Ville de Montréal)
«On n’est pas un petit peuple»(02 of10)
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«Je n’ai jamais pensé que je pourrais être aussi fier d’être québécois que ce soir. On n’est pas un petit peuple, on est peut-être aussi quelque chose comme un grand peuple.» — René Lévesque, le 15 novembre 1976. Pour la première fois dans l'histoire du Québec, un parti souverainiste prend le pouvoir. (credit:ASSOCIATED PRESS)
«À la prochaine fois»(03 of10)
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«Si j’ai bien compris, mes chers amis, vous êtes en train de me dire: à la prochaine fois. Acceptons le résultat puisqu’il le faut mais ne lâchons pas et ne perdons jamais de vue un objectif aussi légitime, aussi universellement reconnu entre les peuples et les nations que l’égalité politique, ça viendra.» — Le chef du Parti québécois, René Lévesque, après la victoire référendaire du Non le 20 mai 1980 (credit:ASSOCIATED PRESS)
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«C'est vrai qu'on a été battus, au fond, par quoi? Par l'argent, puis des votes ethniques, essentiellement.» — Jacques Parizeau, le 30 octobre 1995, à la suite de la défaite du Oui au référendum (credit:La Presse Canadienne)
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«Je suis devenu souverainiste parce que j'ai vu que la souveraineté du Québec constituait [...] la seule [avenue] possible pour assurer la croissance de l'emploi et de l'économie, l'égalité des chances des citoyens, un bon filet de sécurité sociale [...], sans que ces protections fassent toutefois l'objet d'une surenchère ruineuse entre deux gouvernements qui courtisent le même électorat.»— Jacques Parizeau, Pour un Québec souverain (1997) (credit:Graham Hughes)
«Ils n’ont pas déraciné le projet souverainiste»(06 of10)
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«Disons-leur, mes amis, qu’ils n’ont pas, comme ils espéraient, déraciné le projet souverainiste. L’idée habite encore trop de Québécoises et de Québécois pour s’éteindre maintenant. Bien au contraire, elle est plus vivante que jamais […] Gardons l’espoir, car la prochaine fois sera la bonne. Et elle pourrait venir cette prochaine fois plus rapidement qu ’on le pense.» — Lucien Bouchard, le 30 octobre 1995, à la suite de la défaite référendaire. (credit:Pierre Roussel via Getty Images)
«Mesdames, j’essaierai de nous faire honneur!»(07 of10)
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«Une autre page s’ouvre donc sur l’histoire de notre peuple : pour la première fois, le gouvernement du Québec sera dirigé par une femme. Je rends hommage à ma mère et à toutes ces femmes d’aujourd’hui et d’hier qui portent la moitié du monde sur leurs épaules. Mesdames, j’essaierai de nous faire honneur!» — Pauline Marois, le soir du 4 septembre 2012, alors que le PQ retrouve le pouvoir dix ans après l'avoir perdu. Le discours de Pauline Marois est interrompu lorsque Richard Henry Bain ouvre le feu à l'extérieur du Métropolis et fait un mort. (credit:La Presse Canadienne)
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«Mon adhésion au Parti québécois est une adhésion à mes valeurs les plus profondes et les plus intimes, c'est-à-dire faire du Québec un pays.» — L'homme d'affaires Pierre Karl Péladeau, le 9 mars 2014, lorsqu'il annonce qu'il sera candidat pour le Parti québécois dans la circonscription de Saint-Jérôme. De nombreux commentateurs attribueront son arrivée dans la formation à la défaite du PQ. (credit:La Presse Canadienne)
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«Moi, j'assume pleinement ce que je suis. Je suis souverainiste. Nous autres, nous en parlons du pays.» — Françoise David, en 2014, lors d'un débat des chefs télédiffusé sur la chaîne TVA. (credit:La Presse Canadienne)
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«S'il est une chose que son départ devrait amener, c'est la fin des exils... de tous les exils. Qu'ils soient géographiques ou intellectuels, il faut que nous fassions tous notre part, chacun à notre façon, à la construction de cette société pour laquelle il a tant travaillé.» — L'ex-chef d'Option nationale Jean-Martin Aussant rendant hommage à Jacques Parizeau lors de de ses funérailles le 9 juin 2015 (credit:Radio-canada.ca)

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