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Tout le monde en parle: quelques moments croustillants (PHOTOS)

: quelques moments croustillants (PHOTOS)
Karine Dufour/Radio-Canada

Quelques mots pour Jean Bissonnette, l’hommage à Jean Lapierre, la franchise de Michel Barrette, le débat houleux sur les armes à feu… Voici quelques moments croustillants qui ont retenu notre attention à Tout le monde en parle, cette semaine.

Adieu, Jean Bissonnette

Dans son mot d’introduction, Dany Turcotte a rendu hommage au producteur et réalisateur Jean Bissonette, décédé mardi dernier, et dont le départ, avec celui de Jean Lapierre, a causé une grande peine dans le milieu artistique. Dany Turcotte a ainsi relu la «carte chouchou» qu’il avait remise à Jean Bissonnette lors de son passage sur le plateau de Tout le monde en parle. «Si, en France, ils ont Le Petit Robert pour l’orthographe, ici, au Québec pour les variétés, notre référence, c’est le grand Bissonnette», avait alors écrit le fou du roi. «Il peut venir hanter notre studio quand il veut», a ajouté Dany Turcotte, spécifiant qu’il a souvent travaillé avec Jean Bissonette. D’ailleurs, ce dernier a fréquemment occupé le Studio 42 de Radio-Canada, là où est enregistré Tout le monde en parle, au cours de sa carrière, a précisé Guy A.Lepage, qui considérait l’homme comme son père spirituel. Plus tard, Michel Barrette a aussi raconté comment Jean Bissonnette l’avait convaincu de délaisser un peu son personnage de Roland Hi! Ha! Tremblay pour miser davantage sur sa propre personnalité.

Adieu, Jean Lapierre

Évidemment, Tout le monde en parle ne pouvait passer sous silence le décès de Jean Lapierre. En début d’émission, Paul Arcand et Chantal Hébert, deux grands amis du défunt, sont venus se remémorer de bons souvenirs de l’inoubliable chroniqueur politique. Lisez le texte complet sur leur entrevue ici.

Michel Barrette, une guidoune?

Michel Barrette a été d’une franchise désarmante en admettant que, pendant 25 ans, il a été la «pire guidoune du show-business», en enchaînant, selon ses dires, un nombre incroyable de liaisons. Et ce, jusqu’à ce qu’il rencontre sa conjointe actuelle, Maude, qui est son amoureuse depuis maintenant près de 15 ans et lui a donné son quatrième fils. Il a été clair avec elle en début de relation en lui disant la vérité à propos de son passé et lui a du même souffle promis qu’il ne la tromperait jamais. «Je ne regrette pas, mais ça tourne à vide. C’est le sexe triste, parce que ce n’est que ça», a commenté Michel Barrette au sujet de cette période de son existence.

Fou de karaoké

Saviez-vous que Mario Tessier est un passionné de karaoké? L’humoriste traite de cet engouement un peu kitsch dans son spectacle solo Seul comme un grand. Il a même mentionné, dimanche, qu’il choisit ses croisières en fonction du fait qu’il y ait, ou pas, du karaoké sur le bateau! «Le bateau peut faire des allers et retours entre Longueuil et Sorel, s’il y a du karaoké, j’embarque trois semaines!», a rigolé Mario.

Non à Trump

Mario Tessier s’oppose farouchement à toutes les idées émises par Donald Trump, et il a défendu son point de vue avec vigueur, dimanche. Citant notamment une déclaration de l’aspirant aux présidentielles américaines au sujet des attentats de Paris – Trump suggérait que le drame aurait été moins sanglant si tout le monde sur place avait été armé -, l’animateur de Ma mère cuisine mieux que la tienne a livré un plaidoyer très senti. «Quel imbécile fini! C’est un peu comme dire, le 11 septembre 2001, à New York, que si tout le monde avait eu des avions, ça ne serait pas arrivé. J’ai l’impression qu’on régresse. Je trouve ça alarmant de savoir que ce gars-là sera peut-être un jour à la tête de la plus grande puissance du monde. Je ne veux pas le voir négocier avec d’autres puissances. Quand il achetait des hôtels, pour moi, c’était comme un bonhomme Monopoly avec de l’envergure, mais là, il a du pouvoir! L’arme la plus dangereuse qu’on peut lui mettre dans les mains, ce n’est pas un gun, c’est un micro», a martelé Mario Tessier, qui a comparé Trump à un chocolat de Pâques sur Twitter.

Le texte se poursuit après la galerie-photos.

«Tout le monde en parle» - 3 avril 2016

Armes à feu ou pas?

Guy Morin, vice-président du collectif citoyen Tous contre un registre québécois des armes à feu, ne s’est pas fait d’amis sur le plateau de Tout le monde en parle, dimanche. L’homme a surtout plaidé l’argument financier pour justifier sa position anti-registre. D’après lui, le registre «vide les poches» des contribuables et n’a pas participé à sauver de vies. «Le problème, c’est qu’on est au Québec. (…) Comment ça va finir, encore? Si, dans trois ans, ils n’ont pas atteint leur objectif, est-ce que leur registre va être encore gratuit?», a-t-il exposé. «Vous n’avez pas l’impression de défendre l’indéfendable?», l’a talonné Mario Tessier. Guy Morin a insisté que 60 000 personnes ont signé la pétition contre le registre des armes à feu et dit que les policiers, sur le terrain, n’ont pas besoin de cet outil.

De son côté, Nathalie Provost, victime de la tuerie de Polytechnique et porte-parole de Poly se souvient, qui milite pour le contrôle des armes à feu, a laissé savoir que le nombre de mortalités par balles était moins important dans les cas d’existence d’un registre des armes à feu.

«Le contrôle n’empêche pas l’utilisation, n’empêche pas le chasseur de chasser», a-t-elle souligné. «Pourquoi vous ne voulez pas qu’on aie un instrument, dans notre société, qui fait juste responsabiliser les gens par rapport à leur arme, de la même façon qu’on veut responsabiliser les personnes par rapport à leur voiture ? Parce que c’est le même concept. L’immatriculation des voitures, c’est comme l’immatriculation des armes. Ça n’empêche pas de les utiliser», a argué Nathalie Provost, sous les applaudissements du public. «On peut juste faire de la prévention. On ne peut pas contrôler les pensées, mais on peut contrôler les objets. On pense que ce serait fort utile qu’on contrôle les armes. Si Marc Lépine s’était présenté avec un couteau au lieu d’une arme, c’est sûr que les dégâts auraient été moindres», a noté Nathalie Provost, qui s’est à un certain moment impatientée de se faire interrompre par Guy Morin. Concernant l’argent, la dame a précisé qu’en 2012, le registre des armes d’épaules coûtait 10 sous par année par citoyen au Canada.

Solange te parle dans son accent

La mignonne Ina Mahalache, vedette des capsules web Solange te parle, a rapidement été confrontée par Guy A.Lepage à son choix d’adopter l’accent français à temps plein, même si elle est née à Montréal et y a vécu jusqu’à l’âge de 19 ans, avec sa mère québécoise et son père roumain. Aujourd’hui, elle a 30 ans. À 10 ans, elle a choisi de modifier sa prononciation par «sensibilité esthétique», dit-elle. «Je pense que si j’avais été entourée de Québécois intellectuels, ma vie aurait été très différente. Je pense que mes parents viennent d’origine assez ouvrière (…), mon père avait sa langue à lui. Mon livre de chevet, c’était le dictionnaire. À un moment, j’étais obsédée. C’était TV5 en boucle. Réussir à me créer une identité par une langue qui n’était pas la mienne, c’était une sorte de rite de passage personnel.» Pour replonger dans l’accent québécois avant d’enregistrer une vidéo démystifiant nos expressions populaires, l’actrice a regardé J’ai tué ma mère, de Xavier Dolan. Unique en son genre, Ina Mahalache a causé épilation et a avoué aimer faire l'amour... habillée.

De poids lourd à poids plume

Les récits de pertes de poids importantes sont toujours impressionnants. Celui de Jimmy Sévigny a de quoi en inspirer plus d’un. À 8 ans, le garçon pesait 200 livres; à 18 ans, il en portait 452, en plus de souffrir de diabète, d’hypertension artérielle et d’arthrose juvénile. À cette époque, il a même vu la mort de près en subissant un arrêt cardiaque d’une quinzaine de secondes. Son alimentation était alors composée de malbouffe et de cinq ou six assiettes par repas. Au fil d’efforts et en relativisant son rapport à la nourriture, Jimmy Sévigny est parvenu à perdre 272 livres, soit plus de la moitié de son poids original, en quatre ans. Aujourd’hui, il fait carrière comme entraîneur, conférencier et motivateur, et participe à des triathlons. «Quand je regarde des photos, je sais que je ne suis plus cette personne-là, mais il faut parfois que je regarde des photos pour savoir d’où je pars et où je m’en vais. Dans la vie, il n’y a rien d’acquis, et la santé, surtout, n’est pas acquise. Parfois, je me vois encore comme ça, mais c’est juste pour les bonnes raisons (…) Ça fait juste me rappeler qui j’étais, où je ne veux pas aller, continuer de vivre et foncer dans la vie», a clamé Jimmy Sévigny à la fin de l’entretien.

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