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Et si Donald Trump devenait président...

Malheureusement, il est possible que les Américains se «Trump» au moment de voter.
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Sujet de conversation incontournable, préoccupation pour certains, espoir de jours meilleurs pour d'autres, l'élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis est sur toutes les lèvres.

Quelles représailles exercera-t-il sur Hillary Clinton pour s'être opposée à lui? Quelles conditions réservera-t-il aux femmes qu'il qualifie de façon très cavalière, lui qui semble parfois content d'être accompagné d'une belle blonde? Il a pourtant déjà constaté lors de divorces que le blond peut être une façade, plutôt que d'être ancré jusqu'aux racines.

Les Mexicains se demandent déjà quel genre de graffitis ils pourront dessiner sur ce mur de la honte que le sévère juge de leurs comportements veut faire ériger entre leurs deux pays. Les nombreux Latinos établis aux États-Unis se demandent si Donald les expulsera du pays. Certains pensent à américaniser leurs noms pour ne pas être repérés. Gomez deviendrait Gomer ; Martinez, Martin ; Lopez, Lopes...

Les Arabes, tant décriés par la grande gueule, se perçoivent déjà comme des cibles qui ne vivront aucun répit dans ces États désunis autour d'un président vindicatif prônant la chasse aux sorcières.

Donnera-t-il suite aux promesses de Barack Obama à Cuba d'augmenter les relations entre les deux pays? Comment? En élargissant le territoire de Guantanamo pour y envoyer tous les Arabes et Latinos qu'il compte expulser des États-Unis?

Invitera-t-il Justin Trudeau à un souper d'État? Si oui, est-ce que ce sera pour l'informer que les voisins du nord devront ouvrir leurs frontières à tous les produits américains, pendant que les frontières seront fermées aux voyageurs et aux produits canadiens vers le sud?

Est-ce que Céline Dion devra accepter la nationalité américaine et abandonner son passeport canadien pour avoir le droit de continuer à faire carrière à Las Vegas?

Et que deviendraient ces Américains qui disent ne pas vouloir vivre dans un pays dirigé par un tel individu et qui ont fait des recherches sur la réglementation pour déménager au Canada? Si ces déportés volontaires décidaient de s'installer en masse au Cap Breton, à Coaticook au Québec, à Creemore en Ontario et à Nipawin en Saskatchewan, exigeraient-ils qu'on y installe Walmart, Staples, Costco, Taco Bell, pour maintenir leur façon de vivre à l'américaine?

Accepteraient-ils d'échanger leurs dollars américains contre des dollars canadiens? Achèteraient-ils chez Canadian Tire? Insisteraient-ils pour remplacer nos équipes de hockey par des équipes de basketball? Pour les satisfaire, faudrait-il remplacer Radio-Canada par CNN et TVA par Oprah Winfrey Network? Est-ce que le Parti libéral du Canada devrait changer de nom pour Parti démocrate du Canada?

La Chine en profiterait-elle pour inonder le monde de ses produits pour concurrencer le méchant Américain honni de tous et ainsi le dominer sur le plan commercial? Est-ce que la promesse de Donald de faire de l'Amérique une puissance de nouveau se traduirait en une puissance locale?

Kim Jong-un se sentirait-il vexé de constater qu'un dirigeant d'un autre pays arborerait une coiffure encore plus ridicule que la sienne? Il ne faut pas l'insulter, celui-là. Il pourrait déclencher les hostilités.

En conclusion, il n'y a rien de très positif ou de très prometteur dans le cas de l'élection de ce matamore à la présidence des États-Unis. Malheureusement, «si la tendance se maintient», il est possible que les Américains se «Trump» au moment de voter.

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Les polémiques de Donald Trump en campagne
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«Je pourrais me poser au milieu de la Cinquième avenue [à New York] et tirer sur quelqu'un, je ne perdrais pas d'électeurs.»Lire la suite ici. (credit:ASSOCIATED PRESS)
Sur les musulmans(02 of08)
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«Il faut qu'ils le soient, il le faut (...) Il faut beaucoup de systèmes, au-delà des bases de données.»(À un journaliste de NBC qui lui demandait s'il était favorable à ce que les musulmans soient obligés de s'inscrire sur un registre, à Newton, Iowa, 19 novembre 2015.) (credit:Associated Press)
Sur les musulmans(03 of08)
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«On peut être politiquement correct, mais jusqu'à ce qu'on détermine et comprenne ce problème au niveau de la menace dangereuse qu'il représente, notre pays ne peut pas être la victime d'attaques horribles par des gens qui ne croient qu'au jihad. Ces gens croient au jihad. Ils ne veulent pas de notre système. Ils n'ont aucun respect pour la vie humaine (...) Nous devons être fermes et intelligents et vigilants, et nous devons nous intéresser aux mosquées.»(Mount Pleasant, Caroline du Sud, 7 décembre 215) (credit:Associated Press)
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«Suis-je moralement obligé de défendre le président chaque fois que quelqu'un dit quelque chose de mal ou de polémique sur lui? Je ne le pense pas.»(Après qu'un partisan a affirmé que Barack Obama était musulman et non-Américain, Twitter, 19 septembre 2015.)
Sur les armes et les attentats de Paris(05 of08)
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«Regardez Paris, avec les lois sur le port d'armes les plus restrictives du monde, personne n'avait d'armes sauf les méchants (...) Personne n'était armé. On peut dire ce qu'on veut, s'ils avaient eu des armes, si nos gens étaient armés, s'ils avaient le droit de porter des armes, la situation aurait été très, très différente.»(Beaumont, Texas, 14 novembre 2015) (credit:Getty Images)
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«Lorsque le Mexique envoie ses gens, ils n'envoient pas leurs meilleurs éléments. Ils n'envoient pas des gens comme vous. Ils envoient des gens qui ont beaucoup de problèmes, et ils nous apportent leurs problèmes. Ils apportent de la drogue, ils apportent de la délinquance, ce sont des violeurs. Et certains, je suppose, sont des gens bien.»(New York, 16 juin 2015)
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«Elle m'a posé plein de questions ridicules. On pouvait voir du sang sortir de ses yeux, du sang sortir de son... où que ce soit.»(En parlant de la journaliste Megyn Kelly, interview sur CNN, 7 août 2015.) (credit:Associated Press)
Sur John McCain(08 of08)
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«Ce n'est pas un héros de guerre. C'est un héros de guerre parce qu'il a été capturé. J'aime les gens qui n'ont pas été capturés, je suis désolé de vous le dire, ok?»(À propos du sénateur John McCain, Ames, Iowa, 18 juillet 2015) (credit:Associated Press)

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